Traitement d'urgence des hématuries vésicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Paul Sauvan.
- Sauvan, Paul, 1879-
- Date:
- 1905
Licence: In copyright
Credit: Traitement d'urgence des hématuries vésicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Paul Sauvan. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
20/70 (page 22)
![>• Au gr()ii(K‘ des hémaluries de cause iiiéeauKjue, il eouvieul de rallaeher uou seulemenl les violences venues de l’exlérieur, comme les éludés, les plaies, les (.‘.oups, non seulement les li'aumalisines (ju’on peut appeler chirui'gieaiix. I(d- <î , ' (pii |)cu\en( résulier d'un ealhélérisme, d’une lilholriüe, etc., mais aussi les lésions produiles par la présence d’un corps éti'angcj*. Le calcul est un \ é]‘ilable corps eonlondanl pour sa mmpieuse (péil Iroissi' cl (dd hire après en avoir délerminé rhyperhémie, u (”est en raison de sa richesse vasculaii-e que l'appaieil uri- naire es! si souvent le Ihéâli'e d'hémorragies. Ces hémorra- gies, rares chez renl'anl et radulle, sont fréquentes chez le vieillard. I. influence de l àge t'sl ici manifeste. En effet, que voyons-nous (diez les enfants, chez les adultes rétrécis qui ar- rivenl parfois avec un globe \ ésical énorme ? Rarement leurs hémaluries sont considérables et cela grâce à la moindre vas- eularilé de leur ap])ai‘eil el à la plus grande résistance de leur s\slème circulatoire. Le vieillard au contraire, possède un appareil veineux très développé ,et beaucoup plus friable : la ciiculation de retour est laborieuse pai suite de la dilatation vasnilaii’e (d de la dégénéi'cscence des fibres musculaires des \aisseaux de la vessie. L’organe est jirêt pour saigner abon- damment sous l’influenee de la moindre cause. « L inriammation joue, dans l’hémalurie, un rôle que la cli- nique nous a permis d'apprécier Ions les jours. Elle a, en el- le!. sa ])lare mar(pié(‘ dans la li-^le des agents cpd la provo- ({uent. 11 su dit de se souvenir de ce qui se passe dans les cys- lîtes aiguës, en particulier dans la cystite blennorrbagique. pai’lois si abondammeni hémorragique, de constater que la perte de sang n’est, en aucune façon, modifiée par le repos : ((ue souvent au contraire elle est plus abondante la nuit que le joui’, ])our melire avant Unit en cause l’inflammation elle-mê- me, Sans doute, elle iie se produit le plus souveid qu’à la fin o'i' la miclion, el l’on ne saïu’ait doutei' que les contractions (pi: survienneid, les effoids que le malade ne ])eul maîtriser, n (Ml soient la cause pi’édisposante. Mais n’est-ce pas à l’hv- perémie inflammatoire (pi’il faut avant tout les attribuer ? Ad’ l(‘s \oyons-nous pas cédei' aux traitemenis ipii ne s'oeeii-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2242152x_0022.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)