Traitement d'urgence des hématuries vésicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Paul Sauvan.

Sauvan, Paul, 1879-

Date:: 1905

Credit: Traitement d'urgence des hématuries vésicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Paul Sauvan. Source: Wellcome Collection.

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$- ri — L'aspirai ion se (léfinil (relle-inènie ; elle consisle à relirej’, à l'aide (Tiine sonde el criin inslriiment as])irateiir, les cail- lols qui sont dans la vessie. Onand on ('ii a riiabilnde, on [)enl laire l’aspiralion iou[ senl ; une main lient rinsliaiinent aspir.aleni’, l’aulre le bout de rinslrument et rexli'éniité de la sonde qui sont introduits Tun dans Lautre. On peut la taire aussi a\ee un aide. L’opérateur injecte et as[)ire ; l'qide lient dans ses mains le bout des deux instru- ments ajustés. Pour taire l’aspiration, les mstrunients nécessaires sont : Une sonde ; Une sei'ingue (([ii’on pourra tacilement taire bouillir) ; 3° J.e liquide d'injection. I. SoxDKs. —- Les meilleures sondes sont la sonde évacua- Irice de Guyon, calibi’e 24, et la sonde à grande cbiirbure Bé- ni qué. On peut néanmoins se servir - ~ et c’est ce qu’on fait tous les jours — des sondes en gomme, de la sonde à béquille, des sondes en soie, de calibre 10 à 20. Nous préférons les sondes a un seul œil. Nous avons vu quelquefois les sondes à œil double être la cause d’insuccès ; un caillot s’engage dans un (cil, mais au lieu de suivre le canal de la sonde, il vient })ai' son autre extrémité déboucher à l’aulre œil ; le caillot, ainsi placé en travei's, obture la sonde, (’el inconvénient ne se [iroduit jamais avec la sonde à un seul œil. II. AsriRATri jv. - - On serait tenté de se servir des aspira- leui’s de Bigelow. de Guyon. de Duchâtelet, ( et instrument exige une distension vésicale qui peut êti'e dangereuse ; la vessie |)eut l'éagii- de deux manières : par la douleur qui em- pècbera l’aspiration ; par un saignement plus abondant en- core. On se sei*t babituellement de seringues. Les grosses serin- gues xésicales de Guyon sont excellentes. Certains cbiiair- giens y ont a]>porté quelques petits perfectionnements, lœ docteur Escat emploie la scringiu' de Guyon : il-tait adapter$