Des fièvres pernicieuses épidémiques observées à Bone (Afrique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 août 1837 / par Abeille (Jonas-Louis).

  • Abeille, Jonas Louis, 1809-
Date:
1837
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Credit: Des fièvres pernicieuses épidémiques observées à Bone (Afrique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 août 1837 / par Abeille (Jonas-Louis). Source: Wellcome Collection.

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    ressortir de mon mieux leurs caractères. Je les dépeindrai telles que je les aurai vues par moi-mcme, ou à laide des médecins observa- teurs qui, aux mêmes époques, ont porté l’attention la plus suivie à ces maladies. Torli, ce célèbre médecin italien , s’occupa d’une manière remar- quable des /lèvres pernicieuses , et, s’éclairant du flambeau de l’ana- lyse , il signala avec sagacité les principales métamorphoses sous les- quelles se déguisent ces fièvres. M. Alibert, étayé des observations de la doctrine de Tort!, a décrit longuement les fièvres ataxiques intermittentes suivant les diflerentes variétés qu’elles peuvent ofl’rir. C’est ainsi qu’il parle : i” de l’ataxique intermittente cholérique ou dysentérique, qui se manifeste par des vomissements ou des déjec- tions bilieuses jointes à l’ardeur, l’anxiété de l’estomac, à une voix glapissante, un pouls petit et faible, les extrémités froides et livides. 2” De l’ataxique intermittente hépatique ou alrabiliaire, dont le symp- tôme prédominant est un flux de ventre copieux et fréquent, sem- blable à de la lavure de chairs. 5 De l’ataxique intermittente cardiaque, qui se déclare par des symp- tômes de cardialgie. 4“ De la pernicieuse intermittente algide, dans laquelle il existe un froid continu qui occupe la plus grande partie du paroxysme; do la soif, de l’anxiété, des plaintes entrecoupées, une langue dpre, un aspect cadavéreux. 5 De la pernicieuse intermittente soporeuse, qui est caractérisée par le symptôme d’assoupissement qui survient tantôt des le commence- ment, tantôt durant l’augmentation du paroxysme, s’accroît, dé- cline et disparaît avec la fièvre; presque toujours, dans cette espèce de. fièvre, il y a, comme dans la fièvre algide, lésion ou même obli- tération complète de la mémoire. 6 De la fièvre pernicieuse délirante , qui est caractérisée par un délire qui suit le début, l’augmentation, le déclin du paroxysme. •] De la fièvre intermittente pernicieuse péripneumonique ou pleu- rétique, qui se fait remarquer par une douleur intense Je la plèvre et