Du kératocône et de sa correction par les verres coniques / par N.-P. Bénaky.
- Bénaky, N.P.
- Date:
- 1881
Licence: Public Domain Mark
Credit: Du kératocône et de sa correction par les verres coniques / par N.-P. Bénaky. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
54/100 (page 52)
![dectomic l'avantage de fournir une pupille contractile à ]a lumière. Dans ce cas, Bowman faisait une plaie scléro- cornéale étroite, il introduisait ensuite le crochet mousse à l'aide duquel il saisissait l'iris, et puis liait la partie de l'iris attirée au dehors, sur les lèvres de la plaie, avec un fil en soie. Ce fil tombait au bout de deux jours, et la plaie se cicatrisait. Dans les cas légers et au commencement, Bowman ne faisait qu'une simple iridodésis en b d'après le procédé de Gritchett. Plus tard il préférait la double iridodésis, et dans ce cas il pratiquait. Une semaine après, la même opération sur un point diamétralement opposé; la pupille prenait ainsi une forme allongée. La seconde opération consistait à enclaver simplement les bords de l'iris dans la plaie scléro-cornéale, sans points de suture. Dans les deux cas, il en résultait des synéchies antérieures. D'après Bowman, cette opération était complètement inoffensive, elle n'était suivie d'aucune inflammation, la vue s'améliorait et la courbure de la cornée dimi- nuait *. Cette opération fut acceptée avec l'engouement que justifiait une pareille autorité ; mais bientôt on eut des accidents graves à regretter. Ce n'est pas en effet impunément que l'on peut laisser l'iris enclavé dans une plaie et exposé aux tiraillements causés par l'alternative des contractions et des relâche- ments du sphincter pupillaire; le danger, pour n'être pas quelquefois immédiat, n'en est pas moins imminent, témoin les terribles inflammations des membranes de](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22298460_0056.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)