Le magnétisme militant : origine et histoire des luttes, progrès et conquêtes de la science : le somnambulisme aux prises avec les corps savants, calomnié, traduit devant la haute magistrature et défendu par les sommites du Barreau / par L.P. Mongruel.

  • Mongruel, Louis Pierre.
Date:
1851
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Credit: Le magnétisme militant : origine et histoire des luttes, progrès et conquêtes de la science : le somnambulisme aux prises avec les corps savants, calomnié, traduit devant la haute magistrature et défendu par les sommites du Barreau / par L.P. Mongruel. Source: Wellcome Collection.

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    (les expérionres, dos cxporlisos, des vitrifications auxquelles ils n’ont cessit de dc'^clarcr qu’ils étaient prêts à se soumettre. En effel, toute la question est lé : Madame Mongruel est-elle oui ou non somnam- bule? Si elle feint le somnambulisme, qu’on la condamne, rien n’est plus juste. Mais si ses facultés sont réelles, si vraiment elle jouit de ce don particulier, si même les faits indiqués au prospectus sont de la plus exacte vérité, comme l’indique un document que nous rappor- tons plus loin, nous ne croyons pas qu’un juge intelligent puisse lui appliquer une loi pénale. En efl’et, il n’y a pas une disposition dans nos Codes qui défende à une somnambule de tirer parti de sa lucidité. Cette lucidité est plus ou moins grande, plus ou moins constante, ceci importe peu; celui-là seul qui consulte en est juge; mais lui, moins que personne, n’a le droit de s'en plaindre. Car s’il ne croit pas au magnétisme, pourquoi y a-t-il recours? S’il y croit, pourquoi s’étot)iie-t-il d’une erreur toujours possible de la part d’un être humain? Que dirait-on d’un malade poursuivant comme escroc le médecin qui s’est trompé sur sa maladie, un plaideur déposant une plainte contre l’avocat qui hii a donné un mauvais conseil ou a perdu son procès? Le médecin et l’avocat invoqueraient avec raison leur bonne foi. Le somnambule se retranche derrière le même moyen ])éremptoire de défense. Et comme il n’y a pas de délit sans intention criminelle, comme on ne peut en supposer cà celui qui fait usage d’une n’arrêlc, et qui est inhérent à notre être, qui participe de nos deux natures et qui finira par resplendir aux yeux de tous. La connaissance des procédés et dcsclfels de celte puissance à la fois humaine et divine, font partie d’un tout qu’on nomme progrès ; et il ce litre la presse parisienne lui doit son concours. ' ïVoilîi ce qu’il faut prouver aux plus incrédules, en les éclairant sur le bien qu'elle peut faire à l’humanité; voilà ce que la presse ne doit plus ignorer, le but que tout disciple de Mesmer doit poursuivre sans relâche, en vue d’une propagande aussi juste qu’elle est humaine. ' » C’est là aussi, M. le rédaclcur„le but essentiel de ma lettre : car elle doit avoir pour résultat de porter la lumière et la foi dans l’esprit de ceux qui sont appelés à combat- tre la science, à la défendre ou à la juger. «Dans des conférences particulières, il a élé décidé, entre plusieurs de mes confrères et moi, que nous mettrions nos sujets somnambules et nous-mêmes à la disposition des magistrats, des savants, des écrivains, etc., (|ui voudraient voir de près les phénomènes niés et allirmés pai- un nombre égal de partisans et de détracteurs. Cette décision ayant élé’communiiiuée à divers avocats, journalistes et au'res, des expériences ont eu lieu (hjà dans des réunions particulières et ont tourné tout à l’avantage du magnétisme. . » C’est pour que notre offre soit plus généi alement connue que je viens solliciter l’o- bligeance de votre publicité, afin d’annoncei*f|uc tous les mardis, fle 8 à 10 heures du soir, nous nous ferons un véritalHO plaisir de faire assister gratuitement, à des cours et expériences de magnétisme et de somnandjulisnic, les hommes quu,lenr pos.tion place dans des conditions telles que leur jugcnient et leur conviction importent au progrès de la science, I)Veuillez agréer, (te. AiO.N’CUUKL, rue des Ileamc-Arts, 12