Essai sur le prolapsus de la matrice : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 29 juin 1836 / par Charles-Casimir Kwasiborski.

  • Kwasiborski, Charles Casimir.
Date:
1836
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Credit: Essai sur le prolapsus de la matrice : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 29 juin 1836 / par Charles-Casimir Kwasiborski. Source: Wellcome Collection.

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    l’orifice, et en introduisant la main dans la matrice, amena l’enfant déjà mort. Nous croyons qu’en pareil cas il vaudrait mieux se com- porter de la même manière, que d’avoir recours à la réduction. Les anciens et quelques modernes, pourréduiie le prolapsus de la matrice, quand quelques autres moyens échouaient, se sont servis des scarifications ou des cautères. Les premiers de ces remèdes ne doivent pas être si blâmés ici que dans un accouchement où l’enfant présentait quelque membre. Nous croyons même qu’ils devraient être conseillés dans certains cas ; car, par ce moyen , on favoriserait beaucoup le dégorgement de la matrice dans un état d’inflammation. En cherchant des moyens capables de soutenir la matrice réduite , on est parvenu à créer des instruments dont la forme et la matière ont été très-variées; ces instruments, qu’on a nommés pessaires, étaient faits en bois, liège, ivoire, or, argent, gomme élastique, de forme d’abord ronde, carrée, ovalaire; puis en huit de chiffre, en bilbo- quet, enbondon, et dans nos derniers temps, M. J. Cloquet en a fait construire un qui a exactement la forme du vagin , et qu’il a nommé éJythroïde. Tous ces pessaires, restant à demeure, peuvent produire de l’inflammation suivie de fistules recto-vaginales et vagino-vésicales ; puis ils peuvent ulcérer le col de la matrice et prédisposerai] cancer; ou si l’on veut obvier à ces accidents par leur moindre volume, ils se déplacent facilement. Cependant les plus commodes et les plus utiles sont les pessaires proposés et mis en usage par Mme. Rondet, sage- femme ; la facilité de leur application et la souplesse de ces anneaux les rendent supérieurs à tous ceux connus jusqu’à présent, relative- ment à la forme, ils ne diffèrent pas beaucoup des pessaires mentionnés ci-dessus; mais, quant à la matière dont ils sont composés, elle n’est pas la même. Pour construire un pessaire , elle se sert d’un ressort d’acier très-mince et bien élastique ; elle l’entoure d’une certaine quantité de crin , enveloppe le tout d’une lame de caoutchouc pur, sur laquelle elle applique une couche de vernis. Son pessaire alors, étant composé de substances élastiques, a ses diamètres très-susceptibles de réduction dans tous les sens lorsqu’il est pressé entre les doigts; il est d’une application facile ; une fois fixé, il se soutient très-bien , sans