Traitement des fractures par la mobilisation et le massage / par le Dr Lucas-Championnière.

  • Lucas-Championnière, Just Marie Marcellin, 1843-1913.
Date:
1905
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Traitement des fractures par la mobilisation et le massage / par le Dr Lucas-Championnière. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    11/33 (page 7)
    lions sur la mobilisation dans les fractures articulaires, sur la sup])ressioa des appareils et qu il était de noto- riété publique que je traitais ainsi sans appareil, avec et sans massage, à l’iièpital Tenon, toutes les variétés de fracture. Il faut bien remarquer, du reste, que le mzssa^e, tel que le compreuaieiit tous les masseurs à l’époque anté- rieure à mes publications, est chose inapplicable au trai- tement général des fractures. La douleur et les accidents qui auraient suivi même les cas les plus simples auraient arrêté toute expérience de quelqu’iniportance. Ceux qui ont réclamé pour eux la méthode ont été trompés par le mot de massage et ont cru pouvoir l’uti- liser à leur profit. Mais s'il s’agissait de donner une preuve de leur affiiunatiou .par des observations publiées, ils en seraient incapables. En efïét, à l'époque dont il s’agit, il y avait plusieurs années que ma méthode était enseignée dans nion service à tout venant. Chaque jour me permettait une nouvelle application et un nouveau perfectionnement,et je suivais sans relâche, mais [leu a [)eu, le développement d’une méthode hardie,chirurgicale,et régulièreuient établiesur la nécessité et refficacité du mouvement pour le dévelop- pement du cal. A l’époque dont parle M. Berne, on pouvait prendre dans mon service l'exemple de toutes les mobilisations et du massage pour toutes les variétés de fracture. M. le D'' Frank, de Sarlat, qui avait été élève dans mon service en iiS83, fut un des tout premiers qui appli- quèrent ma méthode aux fractures des deux os de la jambe. La méthode que j’exitosais était complète, parfaite, généralisée, appliquée à toutes les variétés de fractures, aussi avait-elle nécessité bien des années de préparation. 11 était plus que singulier d’admettre qu’un autre eiit pu la créer tout d un coup en massant sans se soucier de toutes les lois existantes du traitement des fractures. G est pour cela que, lorsque j’ai [)ublié mon grand traité des fractures,] ai pensé (]u il était inutile de l’encombrer d une polémique à ce sujet.et si je signale aujourd’hui Je néant de ces prétentions, en montrant même l’impossibi- lité matérielle d une semblable inspiration,c’est pour ar- rêter définitiveiiient des assertions que citent d autres auteurs qui n’ont pas pris la peine de vérifier que ces revendications ne reposent sur aucune réalité. En regard de ces quelques citations, de ces buts sans conséquence, et si parfaitement obscurs que je ne les ai