Mémoire sur la maniere d'agir des bains d'eau douce et d'eau de mer, et sur leur usage, qui a remporté le prix, en 1767, au jugement de l'Académie Royale des Belles-Lettres, Sciences et Arts de Bordeaux / [Hugues Maret].
- Hugues Maret
- Date:
- 1769
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Credit: Mémoire sur la maniere d'agir des bains d'eau douce et d'eau de mer, et sur leur usage, qui a remporté le prix, en 1767, au jugement de l'Académie Royale des Belles-Lettres, Sciences et Arts de Bordeaux / [Hugues Maret]. Source: Wellcome Collection.
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![_ & quand Il refte peu de tems dans le Bain, la nature excitée par les obftacles que la froideur _& la pefanteur de l’eau ont oppofés à la liberté de la circulation, & fecondée par l'irritabilité, par la force des vaïffeaux que la froideur elle- même a augmentée [48], allume une fieyre d'autant plus vive que les engorgemens ontété plus confidérables & plus multipliés: le fang circule bientôt avec force, avec rapidité ; il dé- veloppe de petits vaïiffleaux qui ne l’avoient pas encore été fuffifamment ; il détruit les obftruc- des caufes antérieures avoient produites: une chaleur très-vive, des fecrétions abondantes, ‘une tranfpiration des plus grandes , font l'effet _ de cette accélération du mouvement, & le jeu des vaifleaux abforbans [57], tant internes _ qu'externes, eft réveillé, | + 103. L'influence du Bain, fur la circulation, fe manifefte bien plus promptement dans le _ Bain chaud que dans le Bain froid. Ce n'eft _ qu'après que ie Baïgneur eft forti du Bain froid que la circulation s’anime; elle eft accélérée dans le chaud dès le premier moment où le | Baïigneur s’y eft piongé. L'effet de la pefanteur ne mérite dans celui- ci aucune confidération, La chaleur de l'eau | E v](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b33010043_0093.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)