Essai sur la phlébite aiguë en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 20 juin 1838 / par Napoléon Januszewski.

  • Januszewski, Napoléon.
Date:
1838
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Credit: Essai sur la phlébite aiguë en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 20 juin 1838 / par Napoléon Januszewski. Source: Wellcome Collection.

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    dhinc constitution médicale, dont il ignore la nature, ou d’une pré- disposition individuelle qu’il ne connaît pas davan loge. Causes générales ou internes*— A ces causes nous rapporterons tout ec qui pouvant donner lieu aux difTérenles plilegmasics, peut aussi provoquer Pinflammation des veines. Ainsi la jeunesse, le tempéra- ment sanguin, un exercice violent, riiypcrlropliie du cœur, diverses maladies telles que les fièvres inflammatoires (Franck), bilieuses (Fouquier), adynamiques ( Ribes ) 3 la métastase d’un exantliême, comme l’a observé M. Breebet chez un enfant atteint de la gale, qui fut répercutée sur la veine-cave inférieure , comme le prouva Pau- topsie3 la suppression d’hémorragies habituelles, la menstruation, comme l’a vu Franck chez une fille qui offrait les veines du bras très douloureuses à chaque retour mensuel 3 et enfin la prédisposition in- dividuelle que nous avons déjà mentionné et sous l’influence de la- quelle, la cause en apparence la plus légère, peut amener l’appareil morbide le plus effrayant et même se terminer par la perte de l’in- dividu. Toutes ces causes là peuvent, sinon déterminer, au moins favoriser le développement de la maladie. Causes locales ou externes» — Ces causes sont beaucoup plus nom- breuses et bien plus positives que les précédentes : elles embrassent toutes les lésions traumatiques des veines3 introduction des matières irritantes, vénéneuses 3 raccoucliemeut, surtout quand il est laborieux, la ligature, 1 incision et l’excision des veines3 le contact d’une partie enflammee ou en suppuration , etc., etc. Jetons un coup-d’œil sur quelques-unes de ces causes. Saignée» La saignée doit sans doute tenir ici le premier rang. Lest, en effet, a la suite de cette opération, que la phlébite se dé- clare le plus souvent, soit que l’instrument dont 011 se sert soit mal propre, imprégné d’un virus, on qu’étant faussé, il se rompt dans la petite plaic^ soit qu’on réitère l’opération sur la même veine plu-