Notice sur la cinésie, ou, L'art du mouvement curatif dans ses rapports avec les mouvements naturels de l'organisme humain / par M.N. Dally.

  • Dally, M. N.
Date:
1861
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Credit: Notice sur la cinésie, ou, L'art du mouvement curatif dans ses rapports avec les mouvements naturels de l'organisme humain / par M.N. Dally. Source: Wellcome Collection.

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    on elles-mêmes. Les sciences, les arts, l'industrie, avec des notions moins incertaines, prenn nt des directions nouvelles et s’avancent plus librement à la recherche de la vérité. L’étude du mouvement physiologique devint alors l’une des plus sé- rieuses préoccupations des savants de cette époque. De là l’école iatro- mécanique. 11 faudrait ici noter les travaux de Descartes, de Borelli, de tous les savants de cette époque. Voici ce qui s’est passé : Les ialro-mécaniciens ont bien constaté que, dans la machine animale, les mouvements naturels sont les phénomènes essentiels les plus saisis- sables de la vie; ils ont observé et calculé les formes physiques de ces mouvements et leurs effets; quelques-uns même en ont entrevu Putililé par rapport à la santé et à la maladie. Tons ont, d’ailleurs, reconnu que l’exercice est indispensable au jeu des fonctions du corps et de l’esprit, mais sans s’apercevoir que cette affirmation renferme virtuellement les élé- ments principaux de l’art de traiter les maladies, au même titre que celui de les prévenir et d’entretenir la santé. Ils ont voulu expliquer la vie sans la vie, et dans leur positivisme négatif ils se sont trouvés incapables de formuler une méthode de thérapeutique par le mouvement qui fût en connexion intime avec leur dogme ; ils ont dû être ialro-mécaniciens en théorie et iatro-chimistes en pratique. Les quatre derniers représentants du iatro-mécanisme, de Sauvages en France, Boerhaave en Hollande, Cheyne en Angleterre et Frédéric Hoff- mann en Allemagne, revinrent en définitive à la doctrine de l’antiquité, que Frédéric Hoffmann formula sous ce titre : Les se/jl règles de santé. I — Fuyez tout excès : l’excès est, con- traire à la nature. II. — No changez pas subitement les choses accoutumées, parce que l'habitude est une seconde nature. III. — Soyez toujours d’un esprit gai et tranquille; c’est la meilleure sauve-garde de la santé et. de la longévité. IV. — Recherchez avec empressement un air pur et tempéré, parce que cet air irn- En in h! l'excès n*l l'ennemi de la induré (Ilipp., Apli., 5, soct. 2). txs choses auxquelles ou est accoutumé depuis longtemps, lors même quelles son I moins bonnes que les choses inaccoutumées, nuisent moins d’ordinaire (Hipp., Aph. 50, sert. 2). La joie répand la chaleur dans tons les corps; le mouvement de la vie en est plus expansif et le pouls meilleur (Gai., De caus. puis., IV, sect. 3). L’air est pour les êtres mortels la cause de lu vie et des maladies, — Selon toute