La nutrition dans ses rapports avec l'immunité / par le dr C. Levaditi.
- Levaditi, C. (Constantin), 1879-1953.
- Date:
- [1904]
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Credit: La nutrition dans ses rapports avec l'immunité / par le dr C. Levaditi. Source: Wellcome Collection.
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![seules les cellules et les albumines appartenant à un organisme à'cspèce élrangere, jouissent de la propriété d’engendrer des anticorps. Mais on s’est vite aperçu, grâce aux cons- tatations d’Ebrlicli et Morgenrolh (*), que, même lorsqu’on se sert de matières protéiques prélevées sur des animaux de même espèce, on réussit, dans une certaine mesure, à provoquer la genèse de ces anticorps. Si l’on injecte sous la peau d’une chèvre A, par exemple, du sang laqué provenant de la chèvre B, on constate qu’après un certain tem])s, le sérum de la chèvre A qui, avant l’expérience, était dépourvu de toute action nocive à l’égard des hématies de l’animal lî, dissout plus ou moins intégralement ces hématies. Ehrlich et Morgenrotli ont dénommé ces liémo- lysines obtenues avec du sang de la même espèce : isolysmes, par opposition aux hétérolysmes de Belfanti et de lîordet, préparées au moyen de globules rouges d’espèce étrangère. Dans la grande majorité des cas, on est resté impuissant à préparer des autolysines, c’est-à- dire des principes hémolysants capables d’agir sur les hématies fournies par l’animal même qui sert à l’immunisation. Néanmoins Ascoli (^),en se (1) Ehrlich et Moroenroth. — JJeber Hæmolysine, 3mo mémoire. Berl. kl. Wocli., 1900, n® 21. (2) Ascoli. — Isoaggluiinine u. Isolysine mensch- licher Blutsera, Münch. med. Woch., p. 1239, juil- let 1901.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28111242_0068.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)