Volume 1
Traité des maladies des reins et des altérations de la sécrétion urinaire : etudiées en elles-mêmes et dans leurs rapports avec les maladies des uretères, de la vessie, de la prostate, de l'urèthre, etc. : avec un atlas in-folio / par P. Rayer.
- Pierre François Olive Rayer
- Date:
- 1839-1841
Licence: Public Domain Mark
Credit: Traité des maladies des reins et des altérations de la sécrétion urinaire : etudiées en elles-mêmes et dans leurs rapports avec les maladies des uretères, de la vessie, de la prostate, de l'urèthre, etc. : avec un atlas in-folio / par P. Rayer. Source: Wellcome Collection.
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![La mort arriva vers minuit, api-ès de fortes convulsions. A l'autopsie on trouva les deux reins très augmentés de vo- lume ; et très enflammés à leur surface et dans leur intérieur; la membrane externe de ces organes était lisse, marbrée, et d'urt rouge de sang. Les substances rénales étaient d'une couleur pourpre très foncée et gorgés de sang ; l'inflammation s'était aussi étendue aux calices et aux bassinets des reins. Ces parties et l'intérieur des uretères jusque dans l'intérieur de la vessie, étaient d'une couleur rouge très prononcée^ et d'un aspect velouté j la vessie, qui ne contenait que peu de liquide mu- queux, n'offrait aucune trace d'inflammation. Les vaisseaux sanguins de l'estomac étaient fortement dis- tendus; la paroi postérieure de cet organe était enflammée sur plusieurs points ; il contenait une humeur trouble, d'un vert bilieux, d'une odeur urineuse désagréable. Les intestins grêle et le gros intestin étaient enflammés et gangréués. La substance du foie était très molle. § 457. Rapports de la néphrite simple avec l'hydropisie, Oribase (i) et d'autres auteurs anciens (2) ont pensé que l'hydropisie, et en particulier l'anasarque , pouvaient résulter (1) c< Quœcnnque. durities circà. renés oboriantur, dolores qnidcm non amplius iafernnt; aegris autem ex vacuo ventris loco veluti quippiam pen- dere videtur, et stupor adest coxendicum, et impotentia crurium, ininguntr qne pauca, et reliquo corporis habita aqua inter cutem laborantibus maxime slmilcs existant. Qaidam etiam temporis progressa manifeste bydropem in- cnrrant, veluti etiam ab aliis visceribus induratis contingit. » Oribase cité ■par A.ei\us {Tetrabiblon, m, sermo 3, cap. x']. De duritie reraum,in-4°. Basile». 1549. P- 606). (2) « Et qnandoqae est (hydropisis) per communitatem renum, et prop- tei: irigiditat<3m renum aut propter caliditatem oorum proprie; aut propter oppilatioaem in eis, et duritiem;,quace! non. attrahunt aquositatem', etc. ■» (Â.Ticennx, Libri iw.re medica omnes, lib. m, fen. i4- tract. 4j cap. 4. De hydropisi. p. 769, in-fol. Vcnetiis. i564).— À renibus vero non solum fit, commnnicantia noxœ per se, aed ex accidenti, si aquositatcm [non purgent nndc multa remanet in venis; fitque sanguis aquosus et excolatur sérum,» (Foreest. Observ. et carat, med,, tom. ir. p. 871. lib. xix. Obs. 28. Scbolia, ia-fol. Rotbomagi. i65i). ■](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21469325_0001_0625.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)