Traité de la vaccine et des éruptions varioleuses ou varioliformes : Ouvrage rédigé sur la demande du gouvernement / Précédé d'un rapport de l'Académie royale de médecine.

  • Jean Bousquet
Date:
1833
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Credit: Traité de la vaccine et des éruptions varioleuses ou varioliformes : Ouvrage rédigé sur la demande du gouvernement / Précédé d'un rapport de l'Académie royale de médecine. Source: Wellcome Collection.

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    Vv- 44 MANIÈRE ou deux piqûres, et tantôt il en venait peu après sii ou sept piqûres. M. Nauche, dont le sentiment en pareille matière a tant de poids, croit qu'après un certain nombre d vaccinations il ne faut pas se contenter de recueilli! le vaccin à la surface du bouton; mais il veut qu'o> replonge la lancette dans le fond, comme pour l'ouï vrir de nouveau. J'adopte cette pratique sur l'auto)] rite du nom que je viens de citer plutôt que sui celle de mon expérience personnelle. Quand on n'a qu'un ou deux boutons vaccins poui vacciner beaucoup d'enfans, on a remarqué que le? premiers opérés ont plus de chances favorables qui les derniers ; ce qui veut dire qu'il vient un momem où la pustule s'épuise ; et si, tourmentée par l'opé.* rateur, elle semble fournir encore, elle ne fourni qu'un vaccin impuissant ou peut-être de la simpl» sérosité. Je disais tout à l'heure qu'il faut glisser la lancette superGciellement sous l'épiderme. Le but de ce préé cepte est surtout de ménager l'écoulement du sang Je suis loin néanmoins de partager le sentiment de h plupart des vaccinateurs qui, à l'insistance qu'ils met i tent à prescrire des piqûres superficielles, semblen en faire une condition indispensable au succès d< l'opération. Ils craignent que le sang, en se mêlan: avec le vaccin, ne le délaie et ne l'entraîne avec luii Crainte chimérique !Un jour que je vaccinais un en* Si