Volume 4

Traité d'anatomie descriptive de Xavier Bichat / [Xavier Bichat].

  • Xavier Bichat
Date:
1829
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Credit: Traité d'anatomie descriptive de Xavier Bichat / [Xavier Bichat]. Source: Wellcome Collection.

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    DE LA. CTRCüL\T|f;jN. IO7 |iic clans la gauche, différence remarquable surlout i ,iorsc|u’on compare les yentricules. Dans i’oreillette ' Iroite^ le tissu musculaire forme une couche assez plus ou moins rapproelioc. Ces anses sont plus ou moins superri- ^ leielles à une extrémilé et prol'ondes à l’autre, de sorte, par ' exemple , que les libres externes et internes sont les memes, : 'Tenversées et ayant traversé l’épaisseur du ventricule. Leurs deux ! I extrémités sont toujours fixées à la lia^c du cœur, au pourtour 1 des ouvertures auriculaires et artérielles des ventricules, soit im- i 'médiatement, soit par les tendons attachés aux valvules auriculo- ) ventriculaires. Dans les oreillettes^ Wolff admet deux couches de lilires raus- ; culaires, une externe, ©lus forte, dont les fibres sont transversales, ; et une interne, longitudinale , composée seulement de quelques faisceaux isolés. M. Gerdy y distingue également deux plans généraux, mais dont les fibres présentent beaucoup de particula- rités dans leur disposition. Dans l’oreillette droite, le tissu muscu- laire , moins aliondant que dans la gauche, laisse entre ses fibres des intervalles au niveau desquels les membranes externe et in- terne du cœur se touchent immédiatement. Ce tissu se prolonge î jusqu’à une certaine distance autour des veines caves. Quelques auteurs regardent, en effet, comme formées par un tissu tendineux les bandelettes étroites qu’on observe au point d’union des ven- tricules avec les oreillettes et avec les artères aorte et pulmonaire, bordant clrculairement ces ouvertures et recevant l’insertion des fibres charnues. Suivant LVolff, qui ne décrit point d’anneau propre à l’orifice artériel du ventricule droit, les zones qui gar- nissent les autres ouvertures ne forment pas des cercles complets : clics se composent, d’une ])art, d’une portion cartilagineuse étroite qui entoure la partie postérieure de l’aorte, et de deux noyaux cartilagineux <|u’elle unit et qui sont placés sur les cotés de cette artère ; d’une autre part, de quatre hlamèns cartilagi- neux qui embrassent en avant et en arrière les deux orifices au- riculo-venlricuiaires, et dont les antérieurs naissent des noyaux