Considérations générales sur les inflammations de poitrine, désignées par les noms de pleurésie, pneumonie, péricardite : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1837 / par Antoine-Laurent Lapeyre.
- Lapeyre, Antoine Laurent.
- Date:
- 1837
Licence: Public Domain Mark
Credit: Considérations générales sur les inflammations de poitrine, désignées par les noms de pleurésie, pneumonie, péricardite : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 janvier 1837 / par Antoine-Laurent Lapeyre. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
41/44 (page 41)
![C ) (lies que dans loule autre. La pneumonie rc'clame principalement la saignée générale, la pleurésie se trouve mieux généralement des sangsues. Dans la péricardite, la phlébotomie est imli(]uée , j)arce qu’il importe souvent de faciliter la circu- lation sanguine dans son organe central. Dans les cas où la destruction de l’inflamma- tion est l’objet essentiel, ne soyez pas arreté par la faiblesse du sujet. Jadis on craignait de saigner passé tel jour, de tirer du sang aux enfants, au.x vieillards; on sait maintenant que ces circon- stances ne sont pas une contre - indication de la saignée dans tous les cas. Toutefois il ne faut pas trop accorder à l’art, et s’exposer à neutraliser par une activité importune les efforts médica- teurs de la nature. Les saignées générales déran- gent les crises ; ainsi, quand celles-ci seront annoncées par leurs symptômes et qu’elles donne- ront des espérances, il faudra les respecter et user de la méthode dite naturelle. La méthode empirique consiste dans l’emploi des antimoniaux à haute dose ; on l’a utilisée jusqu’ici, principalement dans la pneumonie. Par son aide , on combat les complications gastri(]ues et intestinales qui peuvent exister, on épargne le sang des malades; aussi la préfère-t-on chez les sujets débilités, et lorsque la médication analy- tique ou naturelle n’a pas réussi. Pour beaucoup 6](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22357981_0043.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)