Histoire de la botanique et plan des familles naturelles des plantes.
- Adanson, Michel, 1727-1806.
- Date:
- 1864
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Credit: Histoire de la botanique et plan des familles naturelles des plantes. Source: Wellcome Collection.
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![parfaites , composées , considérées par leur régularité et irrégularité. Les Heurs, METHODES OU SYSTEMES. - LUDWIG, SIEGESBECK, LINNÆUS. 8. Flosculis reijularibus unim generis. 9. 10. 11. 12. 13. - I 14. - imparfaites , considérées par la dis- 1 Im- position et situation des fleurs , < 1®- donnent les classes f 1^- 18. - 27 regularibus divcrsi generis. irregularibus unius generis. irregularibus diversi generis. regularibus in medio,irregul. inambilu. irregularibus in media, regul. in ambilii. amentaceis longioribus. amenlaceis globosis. muscosis conglomeratis. filamentosis seu cirrhosis. granulatis et aversis foliorum lalertbus aspersis. Comme celle méthode n’a pas eu d’exécution , et que l’auteur n’en a exposé que le plan , nous ne pouvons juger de sa perfection ni en faire aucune comparaison. Dans le même ouvrage, cité ci-dessus, Siegesbeck a donné le plan d’une deuxième mé- thode, où il divise les plantes en dix-sept classes, considérées relativement : 1 A l’absence ou présence d’une enveloppe ou fruit autour des graines ; 2“ Au nombre des graines ; 3“ A la substance du fruit ; 4“ Au nombre des loges du fruit. Les graines nues, considérées relativement à leur nombre donnent les classes ( 3. f 5. Les graines enveloppées d’un fruit membraneux, considéré relativement au nombre de ses loges, donnent les classes. . d’un fruit charnu, considéré par 1e nombre de ses loges , donnent les classes 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. Monosperniœ. Dispermœ. Trispermæ. Tetraspermæ. Polyspermæ. Unicapsulares. Bicapsulares. Tricapsulares. Quadri capsulares. Quinquecapsulares. Sexcapsulares. Multicapsulares. Monopyrenæ. Dipyrenœ. Tripyrenæ. Tetrapyrenæ. Polypyrenæ. Cette méthode n’a pas eu d’exécution ; elle peut être appelée métho4e tirée de la considé- ration du fruit, à plus juste titre que toutes celles auxquelles on a donné ce nom. 63. — M. Linnæus', dans un de ses ouvrages intitulé Methodus sexualis s. Systema a sla- minibus et pistillis, in-8, Lugduni Batavorum, 1737, divise les sept mille plantes dont il parle (en supprimant les variétés) en mille cent soixante-quatorze genres et vingt-quatre clas- ses, par la considération des étamines relativement: 1” A leur nombre ; 2“ — proportion respective ; 3 -— réunion ou figure ; 4“ — situation ; 5 — occultation ou absence. Le nombre des étamines donne les classes 1. Monandria. 2. Diandria. 3. Triandria. 4. Tetrandria. 5. Pentandria. ‘ [ Comme la plupart de nos auteurs français estropient le nom de M. Linnæus, il est bon que l’on sache que son vrai et premier nom en suédois était Linné, auquel, dés que le roi de Suède lui eut donné le titre de chevalier, il ajouta la particule van, de sorte qu’en langue suédoise il signe l’on Linné, qui, en français, doit se rendre par .1/. de Linné, et en latin par les mots a Linné. Mais comme cet auteur en écrivant en latin a toujours signé Linnæus, il me semble qu'on doit suivre le nom qu’il a adopté. ]](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24863890_0047.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)