Volume 1
Recherches sur le culte de Bacchus, symbole de la force reproductive de la nature, considéré sous ses rapports généraux dans les mystères d'Éleusis, et sous ses rapports particuliers dans les Dionysiaques et les Triétériques / Par P.N. Rolle.
- Rolle, P. N. (Pierre Nicolas), 1770-1855.
- Date:
- 1824
Licence: Public Domain Mark
Credit: Recherches sur le culte de Bacchus, symbole de la force reproductive de la nature, considéré sous ses rapports généraux dans les mystères d'Éleusis, et sous ses rapports particuliers dans les Dionysiaques et les Triétériques / Par P.N. Rolle. Source: Wellcome Collection.
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![ei sacerdotes et maintistri,mensa et crater ponuntur ; Crateri quotidie immittunt libum ex farin& subacta melicrato, et recedunt ; postridie vero reversi craterem inveniunt vacuum. Et cum aliquando maximus natw summo videndi draconis desiderio teneretur , solus ingressus , et libo proposito, reces- sit; et mox dracone mensa conscensa epulante , ille subito magno CU strepitu fores, quas pro more clauserat, aperuil. Draco indignatus abiit : at ille, viso quem voluerat, suo quidem malo, mente captus , el suum confessus crimen , mOx obmutuit, et PAS post collapsus interiit. Les Babyloniens adoroïent un serpent semblable , comme on le voit dans l’histoire de Daniel. Maxime de Tyr ( Dissert. 8. ff. 6.) raconte que Thot roi des Indes, rechercha la bienveillance d'Alexandre, et qu :] Jui fit connoiître toutes les merveilles de l'Inde. Entre autres choses prodigieuses, il lui montra un animal au-dessus de toutes les proportions naturelles, que les Indiens regardoient comme le symbole de Bacchus, et auquel ils offroient des sa- crifices. C’étoit un serpent d’une longueur et d’une grosseur monstrueuses ; on le nourrissoit dans un lieu creux, profond, et entouré de murailles qui dominoient toutes les hauteurs d’alentour : on lui amenoit des bœufs et des moutons à man- ger , plutôt comme à un tyran que comme à un dieu. Tristan ( Com. hist. tom. I, p. 499 ) nous a donné une mé- daille d’Adrien , sur le revers de laquelle il y a un serpent por- tant sur sa queue entrelacée un sistre et un caducée. Tristan pense que cétoit le symbole d’Osiris; et, en effet, Plutarque (in fluv. ) dit qu'Osiris étoit chargé de ramener les ames des enfers , et qu'Isis lui ordonna de ramener celle de Garmathone j reine d'Egypte. Erizzo donne un autre serpent qui porte sur la queue un épi et un caducée, emblèmes d’Osiris, considéré comme divinité des enfers, et comme principe de la fécondité. Le serpent de la médaille d'Adrien porte sur sa tête une petite lampe de forme ronde avee-une flamme au milieu , symbole de “](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b33092102_0001_0522.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)