Des eaux chlorurées-sodiques de Hammam-Melouan : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 avril 1905 / par Hippolyte Valby.
- Valby, Hippolyte, 1847-
- Date:
- 1905
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Credit: Des eaux chlorurées-sodiques de Hammam-Melouan : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 avril 1905 / par Hippolyte Valby. Source: Wellcome Collection.
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![(loiiiicül Icui'S a])pré(:jaliuns sur les eaux qu’ils ont élu- diées (1). L’Europe occid/)nlale, eu 1810, fui lirée de sa lorpeur par les CLU’es surprenantes faites <-})ar riiydrolhérapie. C’est d’un j)aysan de Graeffeinberg, en Silésie {Aulriche), (jiie nous vient la lumière. ne])uis celte é|)0(pie, la (piestion des eaux est à l’oiMlre du jour. Sur la fin de l’Empire, l’élan est donné. Na- |)oléon III fait renaître Piomhières et Vichy par ses visites annuelles. D’autres stations prévoyant le succès, font appel ^ _ aux baigneurs. Du côté du corps médical, Durand-Fardel, Albert Robin, Lando,uzy attirent l’attention de la jeune géné- ration médicale sur des éludes spéciales. Les savants travaux du professeur A. Robin sur la nutrition font époque et sont le départ d’une ère nouvelle. De nombreuses études suivent (2) ; on arrive peu à peu à la s])écialisation de chaque station thermale, La direction donnée par Robin à ses élèves et collabora- teurs a porté ses fruits (S). La médication hydro-minérale est entrée dans une voie scientifique et a pris depuis 15 années une extension des plus marquées. En Algérie, à la conquête, nous trouvons les sources ther- males en ruine depuis les Romains. Les Arabes, dans chaque région, s’y rendent encore en foule pour y soulager leurs maux plus que pour satisfaire aux lois de l’hygiène. (J) Audebert, coiisoiller du roi nu Pnrloineut de Rrelagnc, a^■<‘e la naïveté d’un langage qui T’appelle un peu celui de Montaigne, l’aeonle ses A'isites aux eaux de Pozzolo, Raies, Cumes, Sienne, Lue((ues, Alliano, Sainle-1 lélène, i>rès Padoue, Najiles. Voyage en Italie, cliez Cervais rioiisier, sur les degi’és de la sainte Chapelle (1656). (2) Albei't Robin, Effet des eaux cblorui’ces sodiques sur la niiti’i- tion. nu//, (/e /Wcud. de Médecine, 1801. (:'l) tb'ty, ï’atli('liiieaii, Reriiard, Rinct, etc...](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22421610_0014.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)