Des eaux chlorurées-sodiques de Hammam-Melouan : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 avril 1905 / par Hippolyte Valby.
- Valby, Hippolyte, 1847-
- Date:
- 1905
Licence: In copyright
Credit: Des eaux chlorurées-sodiques de Hammam-Melouan : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 avril 1905 / par Hippolyte Valby. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
17/116 (page 17)
![loLiaii. L’ue roule de 7 kiluiiiètress cuiiduit aux sources même. Pour y parvenir d’Alger, si l’on prend la voie ferrée, on passe dans les villages de Hussein-Dey, Maison-(’arrét‘, Arba, Ho- vigo. On a conloiu'iié le Sahel (i), Iravei’sé rOucd-llarracli (•2), la plaine de la Mitidja dans sa largeur. Si l’on prend la itHilt' marre, on dirigt' «le Miislapha \’ei’s Koul»a, (pie bon lra\'(‘i‘S(‘ (‘I doid (jii parcoiirl les rianls coli'aiix jusrpi a la plaine. Apivs avoir, an Oiiê de Conslatdine, fi*anchi le chemin de 1er d Alger à Oj‘an, 1 Harrach, la Alilidja, le vil- lage de Sidi-Moussa, on alleinl Hovigo (107 mèlres d’alli- lude) [3]. En quittant ce village, le paysage devient plus pittoresque. Le chemin se rapproche peu à peu de l’Harrach et de l’Atlas. Les cultures sont plus rares, les caroubiers, les oliviers, les i“lu')!l(^den(h'ons, les da])hnés, les lauriers-roses et les lentis- (pies j-emplacent les vignes et les champs de géi'aniums. La vue se limite lentement par la proximité des montagnes. 11 ne l'este bientôt iihis ((ii’iin passage li’ès élroit entre deux ro- chers abrupts poiii' la roule et l’oued qui gronde 20 mètiTS plus bas. On est alors à l'enh'ée des gorges de niarrach, l'ivic'u’e fpii, contrairement au plus grand nombre de ses com- pagnesd’.Mgérie, ne laril jamais (1). En hiver, par suite du (1) On npi)clle Snliol (ri\ngc) les collines peu élevées qui l)ordent la mer. (2) Oued (rivière). (3) Bellanger, ingénieur civil. (4) \ous devons à la vérité de déclarer, conlrairemenl au clii'e (1(‘ plusieurs (|ue depuis vingt ans (|uc nous visitons annnuellemenl et surtout pendant la saison sèche, les gorges de l’Harrach, nous n’avons jamais trouvé cette rivière à sec. Dans l’année 1904, par- ticulièrement chaude et sèche, l’Harrach à Hammam iMelouan chaiilail encore foi't bien sa chanson ' torrentielle. Qu’elle dispa- raisse dans ce rl ai nés i)arties de la plaine sous les cailloux l'ouh's et après les prises d’eau très inq)()rlantes (pii sont deslinées à 1 ai’- 2](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22421610_0019.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)