Des eaux chlorurées-sodiques de Hammam-Melouan : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 avril 1905 / par Hippolyte Valby.
- Valby, Hippolyte, 1847-
- Date:
- 1905
Licence: In copyright
Credit: Des eaux chlorurées-sodiques de Hammam-Melouan : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 avril 1905 / par Hippolyte Valby. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
21/116 (page 21)
![ilans un l)()ii(|iiel de verdure eoiuposé de roseaux cl d un \ ieil olivier (i). C'esl la source principale dile de Sidi Sliman. 1/olivier esl chargé de légers morceaux d’éloffe de colon on de laine de couleur. Ce sont les ex-volos des baigneurs indigè- nes. Suspendus aux branches loujours vertes, ils lémoignenl de la gralilude des malades aux Djenoiins de la source et prou- vent un soulagement ou une cure appoiiés par les eaux. Pour i-endre le Djin de la source propice à ses vœux, l’Arabe, sur- lout la femme, brûle un petit cierge dans un chandelier ka- hyle. Onand il esl (‘onsumé, elle hrise le chandeliei' el, en **uise d'ex-Nolo, en ahandonne les déhris (pii s amoncellenl derrièi-e le marahoul. Deux aulres peliles consli'uclions mi- séi-ahles, l’iine à 75 mèlres du marahoul, l’aulre à 150 mèli-es, comiilèlent rélément hydrolhérapique de la slation. Les trois sources sont à peu près en ligne droite, aux jueds d une montagne à escar})ements assez raides. Pendant les pluies, malgré les lorles broussailles qui y \égètenl, des ébou- lemenls nomlireux se jiroduisenl, rehaussent peu à peu le sol el menacent de couvrir les trois constructions. De \ ieux oliviers, quelques caroubiers, à 1 ombre desquels se reposent des Arabes, de nombreux eucalyptus qui ombra- gent les conslriictions, plus loin cinq à six tentes, des che- vaux au ])i(juel, des mulets entravés, des chiens maigies à la rcchei'che de déhris alimentaires el faisant bonne garde, des enfants (pii se roulent sous l’œil bienveillant des moukèies (l) Un loiidouck est une cinislruclion avec cour nUcrieiirc dans lafjuell(' se li('iinenl caiTioles, Ik}1<‘s (M gens. Un inarabonl on konl>a est une [iclile construction en ])isé, \onlée, l)lancliie a la chaux, dans laifuelle est enterré un Arabe ou ser\'ant comme ici à lecoii \ru’ une source.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22421610_0023.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)