Notes histologiques sur l'ovaire des mammifères / par Ch. Regaud & A. Policard.

  • Claudius Regaud
Date:
1901
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Credit: Notes histologiques sur l'ovaire des mammifères / par Ch. Regaud & A. Policard. Source: Wellcome Collection.

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    Dans répUhélium superficiel, elles s’accumulent tout à fait au pôle libre des cellules : elles forment une couche continue d’une cellule à l’aulre et sont plus pâles que celles qui sont au pôle profond. De distance en distance, on voit des goullelettes, parfois volumineuses, qui sont libres au-dessus de l’épithélium, comme excrétées hors des cellules. On rencontre le produit de sécrétion dans les cellules à noyau noir et dans les cellules à noyau gris ou incolore, mais en plus grande quantité dans ces dernières. Nous n’avons pas encore fait de recherches comparatives pour savoir si ce produit coloré par l’hémato.xyline cuprique dans l’épithélium ovari([ue et les diverticules épithéliaux qui en dépendent est ou n’est pas de la graisse noir- cissahle par l’acide osmique. Comparant ces résultats avec ceux que nous avons déjà obtenus dans d’au- tres épithéliums, nous croyons pouvoir affirmer que ces gouttelettes colora- hles ne sont pas l’indice de la dégénérescence des cellules, mais bien un véritable produit de sécrétion. Nous pensons que les variations de chroma- ticité des noyaux dépendent des phases de la sécrétion, c’est-à-dire que le noyau n’est pas étranger au processus sécrétoire. Les diverticules tubuliformes de l’épithélium germinatif ont été signalés par un grand nombre d’auteurs. Nous donnerons, dans nn travail nltérieur, leur bibliogra- phie détaillée. On s’est surtout préoccupé de savoir si ces diverticules épithéliaux sont ou ne sont pas en relation avec la néoformation des follicules primordiaux. Koster (1868), Slaviansky (1873), et surtout Paladino (1887) [cités d’après H. von WimwARTER*] se sont prononcés pour l’affirmative, — Waldeyer (1870), Rouget (1879), Vax Beneden (1880), Kôlliker (1898), von Winiwarter (1900), pour la né- gative. Les résultats exposés plus haut nous portent à émettre l’opinion que l'épi- thélium ovarique et ses diverticules {qui sont très inégalement développés, ou même absents, suivant les espèces) ont une fonction glandulaire. II. — Fonction glandulaire des cordons épithéliaux médullaires de l’ovaire chez le Chien. t L’ovaire de la Chienne adulte contient une grande quantité de tubes oit cordons médullaires qui sont bien différents des tubes corticaux dont il vient d’être question. Ces tubes ou cordons médullaires sont situés au-dessous de la région des follicules, vers le centre de l’ovaire. Ils sont séparés des tubes corticaux par toute l’épaisseur de la couche des follicules. Ils n’ont aucun rapport de con- tiguïté ni avec les tubes corticaux, ni avec les follicules. I. H. VON WiNiwARTEii, Recherclies sur rovogéuôse et rorgauogéuôse de Povaire des Mammifères (Lapin et Homme). [Arch. de biologie, t. XVll, fasc. I.]