Opuscule médico-politique sur le café : Question. L'usage habituel de café est-il avantageux, our doit-il être mis au rang des choses indifférentes à la conservation de la santé; peut-il se concilier avec le bien de l'Etat dans l'étendue de l'Empire français? est-il enfin nuisible et contraire à tous égards? / Par M. de Reynal.

  • Reynal, M. de.
Date:
1813
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Credit: Opuscule médico-politique sur le café : Question. L'usage habituel de café est-il avantageux, our doit-il être mis au rang des choses indifférentes à la conservation de la santé; peut-il se concilier avec le bien de l'Etat dans l'étendue de l'Empire français? est-il enfin nuisible et contraire à tous égards? / Par M. de Reynal. Source: Wellcome Collection.

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    ( 3i9 ) ^Vec la plus grande impartialité, est , je croîs, asse^ îiiodérée pour qu’on me la passe. Je ne veux rien cacher de ce qui a été dit pour ou contre ces semences , dont l’usage est si répandu ; pour m’acquitter du devoir que je me suis imposé, je vais passer en revue les opinions des hommes célèbres qui ont contradictoirement parlé de leurs effets, et j’espère que le résultat établira h suffire combien le Café est préjudiciable à la plupart de ceux qui en font usage. _ Si d’une part je prête l’oreille à la voix de ceux qui ont étudié la structure du corps humain , l’éconornie de ses fonctions, l’influence que les végétaux profitables ou nuisibles ont sur le mécanisme qui les entretient , j’entends plusieurs d’entre eux condamner nettement l’usage du Café , et les autres recommander de ne s’y livrer qu’avec modération • iis en ont donc senti le danger* Mais lorsque je vois cette boisson hautement préco¬ nisée par des hommes également respectables , je ne puis me cacher qu’il faut qu’elle ait de grandesqualités, en bien comme en mal, pour diviser ainsi les esprits. Si d’abord on fait attention qu’il faut un motif pour tirer les fèves du Café des climats fort éloignés - pour que des milliers de bras , pour que la terre et l’onde soient occupés à nous en transmettre d’immenses pro¬ visions , pour qu’on n’épargne ni soins , ni dépenses , dans la préparation d’une liqueur que toutes les nations ont trouvée délicieuse, on est près que tenté de croire que ce motif n’est autre que la persuasion où l’on est que cette liqueur est généralement utile et salutaire. Pourrait-on eu douter après que ses partisans ont établi en principe que les propriétés principales du Café c]é«- B 2