Des stigmates oculaires & visuels chez les femmes criminelles : examen de 170 détenues de la Maison Centrale de Montpellier : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 juillet 1903 / par Véra Gofschneider.

  • Gofschneider, Véra.
Date:
1903
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Credit: Des stigmates oculaires & visuels chez les femmes criminelles : examen de 170 détenues de la Maison Centrale de Montpellier : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 juillet 1903 / par Véra Gofschneider. Source: Wellcome Collection.

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    CHAMP VISUEL Nos recherches confirment sur plusieurs points celles d’Ottolenghi. Comme lui nous avons constaté le rétrécissement du champ visuel, un peu moins que lui cependant, qui donne comme chiffre 7,544, alors que nous trouvons 7.654. Dans quelques cas, peu nombreux il est vrai, nous avons vu une hémiopie partielle. Mais, au contraire de cet auteur qui l’a trouvée supérieure à gauche et inférieure à droite, nous l’avons constatée supérieure à droite et inférieure à gauche. Enfin, si nous n’avons jamais constaté la sinuosité des bords du champ visuel, nous avons, en revanche, noté dans presque tous les cas l’interversion des couleurs plus ou moins prononcée. DISTANCE INTERPUPILLAIRE Le chiffre de 61mm obtenu comme distance moyenne d’écar- tement des yeux chez les femmes criminelles, semble supé- rieur à celui des sujets normaux. Procédant par comparaison, nous avons recherché la distance interpupillaire chez un nombre égal, soit 70, de femmes normales, clientes habi- tuelles de la clinique ophtalmologique. Le chiffre obtenu comme moyenne dans ce deuxième exa- men est de 59m,u seulement, soit une différence de 2rarn en faveur des femmes criminelles.