Licence: Public Domain Mark
Credit: Du prognostic de la papille étranglée / par le Dr. Eperon. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by UCL Library Services. The original may be consulted at UCL (University College London)
6/18 (page 2)
![idiopathique, sous l'influence de causes locales ou générales diverses.- Le but de ce travail est d'attirer Fattention sur la curabilité de la papille étranglée dans certaines conditions, et abstraction faite des résultats heureux qui ont été fournis, parfois, par l'intervention chirurgicale. L'examen de la littérature, assez ri- che, du sujet, joint à quelques observations que j'ai eu l'occa- sion de faire, m'ont engagé à le soumettre à mes confrères. Il tend à présenter le pronostic de la papille étranglée sous un ]our un peu moins sombre que ce n'a été, je crois, le cas jus- qu'ici. Il faut répartir les cas de papille étranglée susceptibles de guérison en ditterentes catégories: 1. Papille étranglée avec symj)tômes cérébraux mal définis. J'en citerai, comme exemple le cas de vertige paralysant que j'ai observé en 1888 et publié en 1889 dans cette Revue. Lq malade présentait, outre les signes bien caractérisés de la ma- ladie de Gerlier, une papille étranglée double, qui, d'après son aspect, devait avoir déjà une assez longue durée et être en voie de régression. Il existait, en eflet, des taches de dégénéres- cence des libres optiques tout autour de la papille, et le gonfle- ment de cette dernière n'était plus très accentué. Dans l'inter- valle de ses accès, le malade jouissait d'une bonne santé. Ses fonctions visuelles étaient absolument normales. Notre confrère, M. le D^ Oguey, de Berchier, à qui j'ai demandé des nouvel- les de ce malade, m'informe obligeamment, en date du 16 jan- vier 1897, qu'il se porte parfaitement bien et ne se plaint plus, ni de troubles visuels, ni d'autres symptômes. 2. Papille étranglée symptomatiqae de tumeurs syphilitiques du cerveau. — Les néoplasmes syphilitiques en général étant, souvent, heureusement influencés par le traitement spécifique, il n'est pas surprenant que des tumeurs cérébrales, d'origine luétique, puissent disparaître grâce à un traitement mercuriel ou mixte, et, avec elles, la stase papillaire qu'elles ont pu en- gendrer. Les cas de guérison de ce genre, ne sont, en efl^t, pas rares. Je n'ai pas eu l'occasion d'en voir moi-même, mais j'en trquve 12 observations consignées dans la littérature. Ces obser- vations, dues à Fôrster (de Breslau), Wernicke, Harmsen, Busch, Levinsohn et Péris (clinique du prof. Hirschberg) pos- sèdent en commun les traits principaux suivants: antécédents syphilitiques, papille étranglée double avec symptômes céré-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21637027_0006.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)