Volume 1
Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier.
- Cornil, V. (Victor), 1837-1908.
- Date:
- 1881-1884
Licence: Public Domain Mark
Credit: Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier. Source: Wellcome Collection.
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![TlIKOlUK CKUAU.AIHK. soi^iiienlaliuii divise le vilelliis oii deux parties, un second plan en (piatre parties, et ainsi de suite jusqu’à la rormation d’un nonibi’c considérahle de boules de segnienlalion. Ces boules de segmentation, ou cellules nouvelles, viennent toutes s’appli({uer à la lace interne de la iueud)i’aii(‘vilelline.de manière à Ibrmer une couclie (blastoderme) Fie. ü. — Seg’inealalion de l’oîuf, clicz l’Ascaris nùjrovcnosa ; ligure empruntée à Kollikor. qui se divise bientôt en trois feuillets uniquement constitués par des cellules. C’est aux dépens de ces cellules, et toujours par un inéca- nisme dont la segmentation est le caractère essentiel, que naissent, d’après lui, toutes les cellules. Remak s’est appliqué à étudier com- ment tous les tissus en dérivent. Dans cette étude, il a vu provenir toute cellule de cellules préexistantes, suivant trois modes : par scission ou scissiparité, par bourgeonnement, et par formation en- dogène. Aujourd’hui, d’après la conception de la cellule que nous exposerons bientôt, ces trois modes ne sont pas essentiellement distincts. Virchow a transporté dans l’anatomie pathologique les données fournies par Remak sur le développement physiologique; il a vu que toute formation nouvelle de cellules, ou toute néoplasie, consiste dans un développement continu aux dépens de cellules préexis- tantes, et il a reserré ainsi les liens qui unissent la pathologie à la physiologie. Comme Remak, il a adopté la définition de la cellule d’après Scbwann, lui reconnaissant une membrane, un contenu, un novau et un nucléole. V De})uis lors, grâce aux travaux de Max Scbultze, de Reckling- liausen, Küline, L. Reale, etc., la définition de la cellule a été pro- fondément modifiée. Depuis longtem])S déjà Dujardin avait remarqué que les êtres infé- lâeurs composés d’une seule cellule ne sont }):is tous enveloppés par une masse non susceptible de changer de forme, à tel point que des prolongements très-étendus peuvent en naîire. Dujardin désignait cette masse sous le nom de sarcode, et ses mouvements sous le nom de mouvements sarcodiques. Max Sehultze, étudiant plus complète-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24990012_0001_0013.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)