Volume 1
Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier.
- Cornil, V. (Victor), 1837-1908.
- Date:
- 1881-1884
Licence: Public Domain Mark
Credit: Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by Royal College of Physicians, London. The original may be consulted at Royal College of Physicians, London.
15/770 (page 5)
![TIIKOUIK CKLUîLAlHK 1-:T COXSTITUTION 1>KS CEUJ’LKS. .) pOï?sèdc pus (le membrane, et ces faits suffiseot, pour renverser la (létinilion de la cellule donnée par Schwann el acceptée parUemal<(*t Virchow. Ce n’est pas à dire pour cela que toute cellule soit d(‘pour- vue de membrane; mais, lorsque celle-ci existe, elle n’en constitue qu’une partie accessoire. La définition de la cellule se trouve ainsi l'éduite à mie masse de jn'otoplasnm renferma ni mi noi/au. Le noyau des cellules paraît (être une vésicule dont l’enveloppe s’ac'cuse souvent par un double contour : son contenu est tantôt (dair, tantôt trr's-tinement eranuleux. La réfrinnence des nucléoles avait fait penser qu’ils pouvaient être composés par de la graisse; mais leur facilité de coloration par le carmin, leur solubilité dans la po- tasse, montraient di'qà qu’il ne s’agissait pas de graisse, car cette substance ne se colore pas par le carmin et ne se dissout pas dans la potasse à froid. De plus, les recherches de Balbiani sur Lovule démontrent que la tache germinative, assez grosse pour être bien étudiée, est une vésicule susceptible de changer de forme et de dimension sous les yeux de l’observateur. Nous verrons plus tard, à propos des cellules épithéliales de la peau, que les nucléoles sont susceptibles de devenir franchement vésiculeux, sous l’inlluence d’irritations même légères. A son origine, toute- cellule est composée uniquement par une masse de protoplasma entourant un noyau. Entre toutes les cellules possédant cette structure initiale, on n’a pas trouvé de différences indiquant que telle cellule subira telle modification ultérieure donnée. Chez l’adulte, elles ne se rencontrent que dans le sang (globules blancs ou cellules lymphatiques) et dans les tissus qui sont soumis à une rénovation continue; mais elles forment l’embryon dans son entier et méritent par cela même le nom de cellules em- bryonnaires. Les cellules qui ne j)ossêdent pas de membrane d’enveloppe et qui présentent un protoplasma jouissant do mouvements amiboïdes sont : 1 les cellules de l’embryon avant qu’elles aient pris une ibrme dé- terminée; *3“ les cellules de la moelle des os dans la couche de déve- loppement; rb les cellules niêres que l’on rencontre dans les mêmes points; V les globules blancs du sang. Les cellules de rembi'yon, ou ceUules embri/omiaires, sont composées ])ai- une niasse irrégulière de protoplasma granu- leux qui peut êti’e spbéi'iipie, ayant d(‘ 10 y. à lÔ y. di* diamê-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24990012_0001_0015.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)