Volume 1
Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier.
- Cornil, V. (Victor), 1837-1908.
- Date:
- 1881-1884
Licence: Public Domain Mark
Credit: Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier. Source: Wellcome Collection.
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![(’.KNKP.ALITKS SFU I, Il IST0I,0(]IK XOIIM ALI’. les globules l)lancs que Tou reconnaîi à leue forine aiToiulie, à leur plus pelil diamètre et à Fabseiice d’béinoglobine, présentent bientôt des prolongements amiboïdes dont la forme et les dimensions varient incessamment. Au sein du protoplasma qui les constitue, on voit un noyau à contour net, arrondi, bosselé ou allongé', souvent replié sur lui-méme. l.a formi* de ce novau est soumise à des variations qui Fit'.. 58. — r>, colliib lym|)liali(iuo du sang'do l'oxolnll examiné vivant.—A, cellule an (h'dtuldo l’oltser- valion ; r, (iroloplasnia avec ses prolong'onieiUs amiboïdes; il, noyau étr3n;fli; en e ; ii, nucléoles, n. la même cellule observée an bout de vin^l minutes. Le noyau s’c.st renflé à son niilien et présente des bourtreniis, !>, b'. C, globule blanc do l’oxolotl traité par l’alcool an tiers; p, noyau avec se.s bour- geons 11, n. dépendent de l’activité arniboïde du protoplasma qui renveloppe. Pendant que l’on suit une de ces cellules dans ses changements de forme et dans ses migrations, il se peut qu’elle se divise sous l’onl môme de l’observateur, l.e noyau, déformé d’abord de mille faeons sous rinfluence compressive du protojilasma en mouvement, finit par se diviser pour constituer deux noyaux distinets dans l’intérieur de la môme t elliile. La cellule elle-môme, participant à son tour au pro- cessus de division, est partagée par un plan de segmentation ou s’étire en son milieu jusqu’à division complète. Les noyaux des cellules lymphatiques du sang et de la lymphe sont souvent allongés, rcqilit’s sur eux-mômes, et ils alVeetent une forme serpentine. Lorsqu’ils sont lixés dans leur forme jiar l’action de l’al- cool dilué ou par les vapeurs d’acide osmique, puis colon's par le picro-carminate ou jiar le rouge (faniline, on peut en apprécier exactement la Ibrme et se convaincre qu’on a souvent décrit comme des cellules à noyaux multiples des cellules qui ne renferment qu’un seul noyau allongé et replié sur lui-môme.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24990012_0001_0018.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)