Volume 1

Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier.

  • Cornil, V. (Victor), 1837-1908.
Date:
1881-1884
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Credit: Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by Royal College of Physicians, London. The original may be consulted at Royal College of Physicians, London.

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    cellule carlila^iiieuse dans sa luriiie. Ou ])eiil eiisuile eului(,T le noyau au moyen d’une solution de [)Ui’[)Ui'ine. lia cellule eacLilagineusc ne présente aucun caractère sullisant pour la laii’e reconnaître dans les cas où elle est isolée, et c’est seulement j)ai’ce (pi’elle occupe une place dans le tissu cartilagineux ({lie le nom de cellule cartilagineuse lui a été donné. Cette cellule ne peut donc être délinie par ses caractères pliysi(]ues; elle est ca- lactérisée uniquement i>ar la jiropriété qu’elle ])0ssède de Ibrrnei' autour d’elle de la substance cartilagineuse. Lorsque, dans le développement embryonnaire, le tissu cai’lilagi- neux apparaîl, les cellules embryonnaires s’écartent les unes des autres par l’interposition d’une substance molle d’abord, (|ui devient ensuite dei)lus en plus consistante et qui a tous les caractères de la substance cartilagineuse. Au début de sa Ibrmation, cette substance est peuabondanle, mais bientôt elle augmcnie, elle se condense sous rorine de capsule autour des cellules. Cette capsule peut aussi pro- venir d’une nouvelle élaboration de la cellule elle-même. Telle est la variété emhri/onnaire du cartilage, dans bupielle cellules et cap- sules sont petites et sphériques. Bientôt les éléments cellulaires se multiplient, et c’est là un des modes d’accroissement du cartilage. A cette j^ériode il n’est }»as CiG. 1-2. — Cellules carliluyiiieiises en voie de proliferaliüii ; — c, protoiilasiiia de la cellule; a, nucléole; b, noyau; d, caiisnle carlilagincusc priinilivo et capsule secondaire; e, sul)slancc londainentale. L’une des cellules cartilagineuses possède deux noyaux. rare d’observer deux noyaux dans une seule cellule; on peut même ([uelquelbis assister à la division d’un noyau. Le noyau s’byper- tropbie d’abord, s’allonge, s’étrangle à sa parlie médiane et se sépare complètement en deux éléments. La division du protoplasma ne s’ob- serve que consécutivement à celle du noyau, de telle sorte qu’on [leul voir des cellules avec deux novaux. Chacune des masses cellulaires nouvelles jouit delà })ropriété de Ibrmer autour d’elle de la subslance cartilagineuse, et dans la ca|»sule jirimilive se produisent alors deux