Volume 1
Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier.
- Cornil, V. (Victor), 1837-1908.
- Date:
- 1881-1884
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Credit: Manuel d'histologie pathologique / par Cornil et Ranvier. Source: Wellcome Collection.
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![ItKVKf.OlMM'.MKNT lU' TISSl' OSSKrX. ce sons ffiio ce lissii no so formo pas direolomont anx dépens dos oollnlos do l’onibryon, niais liion anx dopons do masses niu'onsos ou oarLilai^inensos qui présonlonl déjà la Ibnno do l’os; et oonimo, à l’état pathologique, on ol)seovo souvent des Iranslbnnalions do lissu, 00 qui se passe dans l’os a servi de hase et d’objectif à tous les ana- loiTio-palliologistes. Ils ont, en elTet, appuyé sur Vosiéogenèse leur oomprébonsion générale de ridstogeiièse pathologique. La Ibrmalion d’un tissu* palbologiqiie aux dépens d’un lissu sain qui en dilïère a été appelée par Virchow hêléroplasie. Le dévelop- pement du lissu osseux aux dépens des tissus cartilagineux et libreux est donc le lype physiologique des bétéroplasies. Virchow ne l’a pas considéré ainsi, parce qu’il admetlait que les tissus osseux et carlila- gineux étaient des équivalents histologiques, et parce qu’il pensait que le tissu osseux dérivait simplement de modilications nutritives du lissu fibreux et cartilagineux, consislant surtout en ce que la suhslance fondamentale s’encroûlc de sels calcaires. Virchow avait appliqué au développement normal de .l’os ce qui se passe dans les os rachitiques. Mais, en éludiant mieux ce qui a lieu dans l’os- silicalion normale, Henri Müller est arrivé à édilier une tout autre théorie. Poursuivant nous-mêmes ces recherches, nous avons vérifié que le tissu osseux se développe toujours suivant une même loi gé- nérale, soit aux dépens du cartilage, soit sous le périoste, soit aux dépens du tissu libreux. A. ]j'ossilicr(lw)i aux depens du carlilage se fait de la façon suivante : Les cellules cartilagineuses prolifèrent par le mode que nous connaissons déjà; les cellules nouvelles s’entourent de capsules secondaires (u, fjg. 12); les capsules mères en sont remplies, s’agran- dissent et s’allongent par compression réciproque, de façon à con- verger vers le point d’ossification. La substance fondamentale du cartilage se segmente de manière à paraître lihrillaire; bientôt elle s’infdlre de sels calcaires. A ce mo- ment, sous l’inlluence de l’extension des vaisseaux sanguins venus du périoste ou des cavités médullaires déjà formées, les capsules secondaires se dissolvent, les cellules cartilagineuses deviennent libres et prolifèrent (a, 'c, lig. 15); elles prennent les caractères des cellules embryonnaires que nous avons signalés plus haut ; elles peuvent à cet état présentei- des prolongements amiboïdes. Le lissu cactilngineux est détruit et le tissu osseux n’existe pas encoi*e. Le tissu nouveau, cpfi n’avait pas encore reçu de nom et que nous](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24990012_0001_0035.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)