Manuel de gymnastique suédoise à l'usage des écoles primaires / par C.H. Liedbeck ; traduit sur la seconde édition suédoise par M. le dr. Jentzer et Stina Béronius.
- Liedbeck, C. H.
- Date:
- [1895?]
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Credit: Manuel de gymnastique suédoise à l'usage des écoles primaires / par C.H. Liedbeck ; traduit sur la seconde édition suédoise par M. le dr. Jentzer et Stina Béronius. Source: Wellcome Collection.
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![un grand norabre deléves ont les tnoyens de se réunir a la fois dans une minne salle. (est justement par un cboix judieioux de leurs engins ipie les Suédois ont pu atleindre ce bot. Ainsi, dans une classe de UK) a 1‘20 éléves, on voit simullanément DO enfants <pji font de la suspension, 50 autres de la courbe-raidie et une vingtainedu sant. Comme il arrive souvent quaprés avoirexéeuté un inouvement å un engin, les éléves doivent, immédiatement aprés, en faire un autre sur le plancher, il est nécessaire ijuo le mobilier se déplace rapidernent. C’est en efiet cequi a lieu. Nous avons visité en Suéde une école secondaire de jeunes (ill<-s dans laquelle le eapitaine Silow a instnllé une salle de gymnastique, de telle faron que 15 ii “20 seeondes sullisent ;i de,s lillettes de!) ans pour mettre les engins å leur place el rendre la salle libre. Une des qualités essentielles de plusieurs engins suédois c'est d'étre propre å 1'exécu- tion d’exereices variés. On peut, par exemple, faire å la bomme : de la suspension, de lex- tension du dos, des exercices du dos et abdominuux et méme du saut. L'école suédoise posséde trés peu d’exercices dont 1'exécution ne peut étre faite que par quelques éléves bien développés. Elle évite, en principe, tout auxiliaire, le tremplin ou le rnatelas par exemple ; elle estitne que ces adjuvants sont des trompe-l'ieil et font paraitre plus difliciles les exercices auxquels ils paraissent nécessaires. II est évident que, dans la vie de chaque jour, celui qui se trouvera dans 1’obligation de faire un saut, n'aura ni tremplin. ni rnatelas å sa disposition. Nous avons assisté å des exercices de saut, méme violents, etmalgré 1'absence de rnatelas. aucun accident ne se produisait La chose n'est naturellement possible que parce que les gymnasGs ont regu, dés le début, une bonne éducation gymnastique. Cest unepreuve, qu'en Suéde, le développement complet est amené par des études progressives et harmoniques. 11 ne faudrait pas croire que les engins sont absolument indispensables ii la gymnas- tique seolaire. Dans les écoles primaires suédoises les bancs sont ä une place et suffisammcnt espacés pour permettre 1’exécution de tous les mouvements et exercices de marche. Nous avons vu de trés belles lecons données dans ces conditions ii Stockholm et ii Gotbenbourg. Lorsque certaines classes ne possédent pas une quantité suffisante d'cngins, on y supplée de Ia maniére suivante : les éléves sont plaeés sur deux rangs: le premier sert dappui et permct ainsi au second d'i'xécuter les mouvements du dos, ceux des muscles abdominaux et latéraux, 1’extension du dos et le saut. Nous reconnaissons volonticrs que les engins suédois ne pormettent pils l’exécution de mouvements aussi elegants et frappant autant 1’imagmation que ceux que l’on peut obtenir avee les nötres. Du reste les Suédois n’excommunient pas le rock par exemple, mais ils n rsti- ment pas que cet engin ait un caractére pédagogique, puisqu’il n'ost acccssible qu a un nombre restreint dVdéves: chacun sait que les gymnastes qui ont de reelles aptitudes ]>our cet appareil, osent des exercices qui les oxposont ä de grands dangers, notre statistique mortuaire le prouve. Ces sortes d’accidents sont inconnus en Suéde, du moins dans les gynmases oii les](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28130236_0034.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)