Des différentes formes d’ostéo-arthrites tuberculeuses, de leur traitement par la méthode sclérogène pure ou combinée à l’arthrectomie précoce et répétée (curettages et résections atypiques) surtout chez l’enfant. (Méthode du professeur Lannelongue) / par P. Mauclaire.
- Mauclaire P. (Placide), 1863-
- Date:
- 1893
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Credit: Des différentes formes d’ostéo-arthrites tuberculeuses, de leur traitement par la méthode sclérogène pure ou combinée à l’arthrectomie précoce et répétée (curettages et résections atypiques) surtout chez l’enfant. (Méthode du professeur Lannelongue) / par P. Mauclaire. Source: Wellcome Collection.
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![glions inguinaux, ce qui fait penser à une origine fessière ou génitale, les érythèmes de ces régions étant fréquents chez les enfants. On peut encore supposer queTenfant dès sa naissance, estcontagionné par le sang de sa mère, cela évite de rechercher toute autre porte d'entrée, mais les faits de tuberculose congénitale sont bien peu nom- breux. Pascal signale dans sa thèse une sorte d'infection par voie ascen- dante des ganglions; ce sont successivement ceux de l'aine, du mésen- tère, du médiastin qui sont pris dans le cas de micropolyadénopathie infantile. Tandis que dans le cas de polyadénopathie strumeuse les ganglions sont très volumineux et l'affection commence par les gan- glions sous-maxillaires et parotidiens, puis le cou, le médiastin et enfin la région inguino-crurale suivant ainsi une marche descendante (Bazin). La méningite ï. que l'on observe souvent comme complication de ces polyadéiiites s'explique par la localisation des granulations T. autour des vaisseaux de la pie-mère, c'est-à-dire dans leur gaines lymphatiques (His, Axel Key, Retzius, etc.). Girode (1) n'a-t-il pas rapporté un cas de T. aiguë ganglionnaire et méningée et Maylord un cas de T. aiguë pulmonaire, .méningée, articulaire et ganglionnaire. Le système ganglionnaire jouit donc d'une autonomie plus grande qu'on ne le croit généralement et on ne voit pas pourquoi à priori on lui refuserait là possibilité d'être envahi d'emblée par le T. puisqu'il l'est bien par le cancer qui est pourtant dans les ganglions l'affection secondaire par excellence. Dans le cas de syphilis héréditaire on a décrit aussi une polyadénite généralisée chez les enfants sans lésions viscérales (2). Chez eux encore on a décrit une fièvre ganglionnaire aiguë, dans laquelle les ganglions deviennent gonflés pendant quel- ques jours, puis tout rentre dans l'ordre sans qu'il y ait eu de porte d'entrée apparente [Stark (3), Neumann (4)]. Les recherches récentes ont encore insisté sur la fréquence du bacille de la T. dans le système ganglionnaire. Babès (5) a exa- miné avec soin toutes les hypertrophies des ganglions lymphati- (1) Girode. Soc. anat, 1892. (2) Doyen. Arcldves générales de médecine, juin 1883. (3) Staek. Jarhhnuche fur KinderJieiMunde, 1800. (4) Neumann. Berlin. liUnische Wuchenschrift, 28 décembre 1801. (.^) CORNIL et Babès. Les bactéries, 1 édition, p. 736.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21711537_0032.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)