Nouvelles recherches sur la fièvre et quelques phlegmasies spéciales qu'on observe dans les maladies des organes génito-urinaires : en particulier pendant leur traitement / par Jean Civiale.
- Civiale, Docteur (Jean), 1792-1867.
- Date:
- 1860
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Credit: Nouvelles recherches sur la fièvre et quelques phlegmasies spéciales qu'on observe dans les maladies des organes génito-urinaires : en particulier pendant leur traitement / par Jean Civiale. Source: Wellcome Collection.
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![vésicale, qnai)d il ne m’a pas été donné de la prévenir (1). 1“ Dans les cas simples, (pii sont aussi les plus communs, le traitement SC réduit h des précautions tendant à récliaiiffer le malade et à Favoriser la transpiration. II suFfit, on eiïot, d'obtenir une sueur abondante pour cpie l’accès do fièvre, qui s’est mani- Festé après l’opération, ne revienne pas. La nature, en se révol- tant contre l’élément morbide, Fait à elle seule tous les Frais du traitement, sans ({ue la chirui'gie ait à intervenir d’une manière active. C’est là un point de pratique parfaitement déterminé. 2“ Lorsqu’il s’agit de cas graves, compliqués, tout est différent. La conduite du praticien le plus attentif et le plus judicieux devient souvent très difficile. 11 ne connaît pas la cause réelle de la fièvre, qui persiste, qui revient quoi qu’on Fasse; il ne saisit pas les rapports existant entre les effets qu'il observe et les cir- constances dont il serait tenté de les Faire dépendre. Pour lui, en ce moment, tout est confusion, et il se défend avec peine contre les théories par lesquelles on a essayé d’aplanir la route. Je crois avoirétabli, en étudiant, quelques pages plus haut, les causes de la fièvre, qu’on s’était exagéré l’influence des manœuvres chirurgicales et qu’on avait laissé de côté les causes qui me pa- raissent jouer le principal rôle. 11 est nécessaire d’insister sur ce point, qui fait la principale base de la thérapeutique et sur lequel mes vues sont arrêtées depuis longtemps : ce que prou- vent les trois faits suivants, que je choisis à dessein parmi des centaines d’autres ; l’un au début, un autre dans les derniers temps de ma pratique, et l’autre dans l’espace intermédiaire. 1“ Le premierest de 1829. Ce calculeux avait une grosse pierre friable, un catarrhe de vessie purulent, avec écoulement invo- lontaire de l’urine, perte totale de l’appétit et du sommeil, fièvre continue, maigreur extrême; le malade quittait à peine le lit. Cependant je crus pouvoir l’opérer par la litbotritie, et non-seu- (1) J’indiquais ce traitement ; 1' en 1829 dans une note sur le catarrhe vésical (ioc. cit.]\ 2° eu 1836, dans le Parallèle où il est dit,p. 172: .. que dans les cas simples, l'accès de fièvre se termine le premier jour par une sueur abondante que l’accès reparaît dans un petit nombre de cas, lorsque le Frisson n’est pas suivi d’une sueur abondante. » L’exposé de ce traitement est reproduit dans le Traité pralii/uc de la lilho- Irilie et dans ce volume, aux chapitres Catarrhe et Atonie de la vessie. Je ue présenterai ici que de courtes ebservatious.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22348323_0042.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)