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Credit: Mémoire sur la nécrose. Source: Wellcome Collection.
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![tion , & n’oppofe aucune réfiftance à TextraOiion ; craindre toujours de la violenter par d’impatientes fe- coufîes, & fur tout d’arracher le féqueftre par tout autre point que celui qu’elle avoit préparé elle-mêrne, voilà ce que je crois pouvoir établir en principes d’après une pratique auffi conftante qu’heureufe. Je dis plus, l’opération n’eft pas toujours néceffaire; il eft des cas où l’Art n’a befoin que d’abréger le tra- vail de la nature ; il fuffit de la débarraffer de quelques entraves, & aufli-tôt cette réparatrice vivifiante fe dé- livre, d’elle-même & fans effort, du corps étranger qui la gêne & l’opprime. Telle eft la marche que j’ai conftamment fuivie dans le traitement de la nécrofe. Perfonne de fenfé ne mettra en problème laquelle des deux mérite la préférence, de celle de David ou de la mienne. Celle-ci lui eft fi fort fupérieure , que j’ai toujours fait l’extraêlion du féqueftre , non - feulement fans la moindre apparence de danger , mais le plus fouvent fans caufer prefque de douleur au malade. Il m’eft arrivé, après avoir fait l’extraêlion d’un cy- lindre ofleux de cinq pouces de long , de le replacer dans fa cavité pour le faire voir à unConnoifîeur, fans que le malade en ait reflenti aucune fenfation défa*- it pas toujours le traitement le plus fage & le plus approprié; mais ce n’eft point la faute de l’Art. La nécrofe par elle- même n’eft point une maladie abfolument dangereufe : car fouvent elle n’eft pas même accompagnée de fiè- vre ; mais pour cela elle doit être récente ; car fi elle eft ancienne, les fujets qui en font atteints font dans un greable. Je ne dois pas dilfimuler que la guérifon ne ]](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22463197_0009.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)





