Traité élémentaire des réactifs, leurs préparations, leurs emplois spéciaux et leur application à l'analyse. Supplément contenant les nouvelles recherches / [Anselme Payen].
- Anselme Payen
- Date:
- 1841
Licence: Public Domain Mark
Credit: Traité élémentaire des réactifs, leurs préparations, leurs emplois spéciaux et leur application à l'analyse. Supplément contenant les nouvelles recherches / [Anselme Payen]. Source: Wellcome Collection.
173/240 (page 163)
![» non du sang (le bœul'. Dans l’état acluel de nos connais- Dsances, on ne saurait décider si des taches de sang pro- »duites sont dues à du sang d’homme, de bœuf ou de tout B autre animal ; et (lueUjue curieux ciu’aient été les résultats » obtenus il y a plusieurs années, pour décider cette (lues- Blion, on est forcé de reconnaître (jue, pour avoir des pré- Bsomptions , il'faut opérer sur du sang frais et sur des (]uan- » liiés de matières plus considérables tiue celles soumises par »de simples taches déposées sur du linge et taché depuis » quelque temps, (i 6 novembre iSôj.) » 2° Par l’explication donnée par M. Barruel fils, avec le¬ quel nous étions expert dans l’affaire Lesage et Soufflard. Voici cette^ explication (voir le Droit du 14 mars iSSp) : « Mon père a émis sur ce point (sur le moyen de distinguer »le sang de l’homme de celui des animaux) une opinion qui » a donné lieu à une vive controverse; il a fait à cel égard » de grandes et précieuses rechei-ches, mais il ne s’est pro- snoncé qu’avec la plus grande réserve. L’opération (la re- » connaissance de l’arôme du sang) est possible scientifique- Bment parlant, mais elle ne saurait avoir lieu qu’alors que z>le sang est récent, qu’il existe en quantité assez considérable »et sur du linge ou des vêtements propres; d’ailleurs l’opi- » nion émise par mon père a été combattue par plus de vingt s chimistes, et si elle peut être soutenue dans l’intérêt de la Dscience, elle ne saurait servir de base dans une action cri- »minelle. Dans des circonstances aussi graves, il faut donner » des résultats certains, et l’opération ( la recherche de l’arôme »du sang sur la redingote de Lesage) n’en pouvait dans au- »cun cas présenter de cette nature.» Ernest Barruel avait aussi, dans sa réponse, établi que son père une seule fois, dans l’affaire Belland , avait fait l’appli¬ cation de l’exarnen de l’arôme du sang.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b29340779_0173.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)