Volume 2
Dictionnaire de médecine / par MM. Adelon, [Andral,] Béclard, Biett [and others].
- Date:
- 1821-1828
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Credit: Dictionnaire de médecine / par MM. Adelon, [Andral,] Béclard, Biett [and others]. Source: Wellcome Collection.
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![blement affectés d'avoir à prononcer dans d'aussi fâcheuses oc- currences , on les a ^vus souvent confier au sort le choix des per- sonnes qui devaient, à leurs risques et périls, remplir ces tristes fonctions. Le tableau qui vient d'être tracé du service des ambulances dans les grandes batailles, se rétrécit tout naturellement quand on se reporte par la pensée à des affaires moins générales, et, à plus forte raison, lorsqu'il ne s'agit que de simples combats d'avant- garde ou de postes avancés. Dans ces diverses circonstances, ces utiles établissemens peuvent varier à l'infini, tant sous le rapport de leur position, et du nombre des officiers de santé qui les des- servent, que sous celui de l'abondance plus ou moins grande des moyens de pansement et de transport. Souvent, par exemple , les chirurgiens des corps livrés à eux-mêmes, sans le secours des am- bulances divisionnaires, dont ils se trouvent parfois trop éloignés, en forment une par régiment, ou tout au moins par brigade, en se réunissant avec ceux d'un autre corps, et pendant qu'un cer- tain nombre d'entre eux, bravant les atteintes de l'ennemi, vont sur le champ de bataille panser les blessés et les faire enlever, les autres, dont le poste, pour ce jour-là seulement, est un peu moins périlleux, restent à l'ambulance réglmentaire, pour pra- tiquer avec plus de calme les opérations qu'on n'a pas jugé à pro- pos de faire sous le feu des batteries. Les chirurgiens de cavalerie légère, dont les corps se trouvent presque toujours aux avant- ])OStes, sont beaucoup plus fréquemment que d'autres obligés de se passer ainsi des ressources que pouiTaient leur offrir les am- bulances de leurs corps d'armée. A dater du moment où, après une affaire, tous les blessés ont été relevés, les ambulances qui ne peuvent plus en recevoir de nouveaux tendent naturellement à se dissoudre, par les convois qu'elles expédient successivement sur leurs derrières. Quelques jours suffisent ordinairement pour que l'évacuation soit complète; et dès lors les chirurgiens rejoignent leurs divisions , après avoir quelquefois laissé pour le service des hôpitaux ambulans ou séden- taires de petits détachemens, qu'on rappelle ensuite au quartier- général , dès que la guérison d'une partie des blessés fait juger leur présence moins nécessaire dans ces établissemens. Foy. Chirur- gie MILITAIRE. ^ (laONEAU. ) AME, s. f, -^vx.^, anima, de «ve^ay (vent, souffle). Ce mot, dans le langage philosophique et médical, a eu deux significations dif-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21300124_0002_0075.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)