Volume 16
Dictionnaire de médecine / par MM. Adelon, [Andral,] Béclard, Biett [and others].
- Date:
- 1821-1828
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Credit: Dictionnaire de médecine / par MM. Adelon, [Andral,] Béclard, Biett [and others]. Source: Wellcome Collection.
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![8a OVA les muscles du pavillon tendent à le redresser, et pour sup- pléer à leur action si faible, on porte la main derrière l'oricnle que l'on relève de manière à lui faire figurer un cornet. Mais c'est surtout chez les animaux que le redressement du pavillon est sensible ; car chez l'homme on ne trouve sous ce rapport que des parties rudimentaires. Quant à la finesse de l'ouïe chez l'homme, il est certain qu'elle est loin d'égaler celle de plusieurs animaux, néanmoins elle est encore assez gi'ande. Du reste, la comparaison ne peut porter que sur l'intensité des sons, qui, se juge par la distance à laquelle on peut entendre; on ne peut l'éiendre au ton ni au timbre. Il peut exister entre les hommes des degrés infinis de finesse de l'ouïe. On sait que rien n'est plus propre à la développer que la culture, et celle-ci peut être relative à l'une ou à l'autre des qualités du son, ou à sa force, où à son ton, ou à son timbre. Il n'est pas rare de rencontrer des musiciens qui ont l'ouïe très-dure. (adelon.) OURAQUE, s. m., uracus, uraniculum. Conduit qu'on observe dans certains quadrupèdes, et qui fait communiquer la vessie de l'embryon avec la cavité de l'allantoïde. Voyez oeuf humain. OVAIRE, s. m., ovarium. On donne ce nom à deux organes oblongs , à peu près ovoïdes, aplatis, enveloppés par le feuil- let postérieur des ligamens larges, à la partie postérieure des- quels ils font saillie. Leurs faces antérieure et postérieure sont libres, ainsi que leur bord supérieur; le bord inférieur est quel- quefois collé au feuillet antérieur du ligament large, et parfois il jl'y adhère que par un petit repli. L'extrémité externe de l'o- vaire est adhérente à l'une des languettes du pavillon de la trompe; l'exti'émité interne plus mince et plus alongée est fixée à l'utérus par l'intermédiaire d'un cordon fibreux, ti-ès-grcle, dont k longueur est d'un pouce et demi environ. Indépendamment du repli péritoncal qui enveloppe l'ovaire, il existe au-dessous une membrane propre à cet organe, qui est fibreuse, dense et très-résistante. Son union avec le feuillet péri- tonéal est txès-intime, et dans toute la longueur du bord inférieur ' de l'ovaire cette membrane offre des ouvertures qui livrent pas- sage aux vaisseaux dont les ramifications se répandent dans l'épais- seur de l'ovaire Cet organe est formé de deux parties très-dis- tinctes; l'une est un tissu d'un brun rougeâtre, très vasculaire, dense et assez consistant, qui enveloppe des vésicules signalées par Vésale 01)1 se en' It Jéreloppeiiifiit des ovaires a tic (Imil m ' m corne on a ciposi' âkm les oi* iniimke (mr sam, j i, dérép. à jat jiûm ps5 id, Dans h rieillessc, ces oi^aiies &MeBliieToliiine,(leTienDeiitplus(]uK,ieur« nous](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21300124_0016_0092.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)