Quelques mots de la pourriture d'hôpital : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 décembre 1837 / par Félix Suski.
- Suski, Félix.
- Date:
- 1837
Licence: Public Domain Mark
Credit: Quelques mots de la pourriture d'hôpital : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 décembre 1837 / par Félix Suski. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
10/16 (page 10)
![iO l’eut appelée fièvre ou typhus, si le sujet n'edt pas présenté de plaie, a Ainsi donc, régie générale, d’après celle idée, tous les blessés atleints du typluis devraient aussi présenter Ja pourriture d’hôpital d’une manière presqu’inévilahlc, ce qui, par rohscrvation jusqu’à nos jours, n’a été nu h Icment démontré. Le typluis, comme nous l’avons dit au commencement de ce travail, apporte sans doute une prédisposition fâcheuse à son déve- loppement 3 mais nous ne jiensons pas qu’il puisse jamais suffire pour déterminer la dégénérescence putride des plaies chez les individus oui en sont atleints. N’allons cependant pas jusqu’à nier la possibilité d’une aiïcciion générale primitive. Peut-èlre exisle-t-elle dans quelques-uns de ces cas obscurs ou la pourriture d’hôpital survient spontanément * mais dire qu’elle est coiistitulioimelle le plus souvent , ce n’est pas s‘cn tenir à robservalion. La transmissibilité de la pourriture d’hôpital par contagion est encore im point de son histoire, sur lequel les opinions des auteurs sont entièrement opposées. Thomson , Mennen y Elachadder , croient tous qu’elle est conlagiensc. Selon Poulcau , l’on peut la coinmimiquer aux solutions des conlinnilés les plus simples , des individus jouissant d’ailleurs d'une santé parfaite, et placés au milieu des eirconstanc( s giéniques les plus favorables. Pour Delpech , la propriété contagieuse de la pourriture d’hôpital est mise hors de doute , et à l’appui de sou opinion , il cite des faits pnl)liqucment observés à iMontpellier. C’est ainsi qu’il n’a vu celte maladie se déclarer que sur des plaies dis_ ])osécs de telle sorte qu’elles pouvaient être touchées librement par Tair ou par les pièces d’appareil , aussi leurs trajets obliques et tortueux n’onl-ils jamais été envahis par celte dégénérescence. Dans beaucoup de cas de récidive observés chez des individus sortis de riiôpital , et qui se sont faits soigner après en ville , souvent il a pu reconnaître que la plaie avait été touchée par des instrumens souillés dans un pansement précédent, ou bien que les malades avaient fait usage des linges infectés qu’ils avaient emportés avec eux de riiôpilal , et qui ont ainsi par une véritable inoculation renouvellé la maladie, ïl nous fait remarquer aussi que lorsqu’on admet dans une salie des blessés un malade atîecté de cette complication de plaies , la maladie](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22360840_0012.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)