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Credit: Leçons de pathologie obstétricale / Paul Bar. Source: Wellcome Collection.
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![h) Menu et Mercieh estiment que Tacétoniirie n'existe pas clans la grossesse normale, qu'elle apparaît avec une fréquence d'autant plus grande qu'elle est plus gravement compliquée. Les recherches de Gouvelaire, de Ronsse, de Stolz donnent, au contraire, à penser que les faits ne sont pas rares dans lesquels il y a acétonurie, mais acétonurie passagère alors que l'état de la femme paraît bon. Enfin, d'après Costa, la grossesse prédisposerait par elle-même à l'acétonurie. Les techniques différentes suivies par ces auteurs expliquent le ilottement de ces conclusions. .J'ai, avec Belloy, puis avec DauiNay, recherché l'acétonurie chez 38 femmes bien portantes n'ayant ni albumine, ni sucre dans l'urine, qui toutes étaient arrivées près du terme de leur grossesse et qui accouchèrent toutes à terme d'enfants vivants. Nous avons adopté dans nos recherches le procédé de Lieben sans distillation, mais après décoloration par le noir animal. Nous avons, dans quelques cas, fait une détermination supplémentaire après distillation en milieu neutre à 5o-(io° par courant d'air, d'après le procédé décrit récemment par ]\Iauban (i). Nous n'avons tenu compte que des résultats de nos examens faits sans distillation. Sur 38 femmes, nous en avons observé 6 chez lescpielles l'acétone se trouvait dans l'urine à l'état de traces. Une acétonurie faible a donc existé dans i5,8o p. loo des cas. Si nous sérions les femmes en primipares et en multipares, nous comptons ar primipares dont 2 seulement présentaient de l'acétonurie (acétonurie : 9,5 p. 100) et 17 multipares dont 4 avaient de l'acétone dans l'urine (acétonurie : 23 p. 100). Le nombre de femmes que nous avons examinées est trop faible pour f[ue nous puissions attribuer à ces chiffres une l)ien grande valeur. Nous en concluerons seulement que : (■liez la femme enceinte valide, on peut^ alors même que Tenfant est vivant, observer une acétonurie légère [dans 15 p. 100 des cas environ) ; cette acétonurie parait être plus commune chez les multipares (pie chez les ])rimipares. Il faudrait, pour déterminer le lien (|ui unit cette acétonurie aux (i) Maubak. Contribution àl étuJe de 1 acétonurie tiu pointde vue clinique, 77;., Paris, igoi.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21460656_1065.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)