Leçons de pathologie obstétricale / Paul Bar.

  • Bar, Paul, 1853-
Date:
1900-1907
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Credit: Leçons de pathologie obstétricale / Paul Bar. Source: Wellcome Collection.

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    RÉSUMÉ — LA SYMBIOSE G R A VID I q U E 83J me seiii])le exacl. Il convient seulement de Ijien déterminer le sens précis que je lui attribue. Quand, au hasard du vent, des spores de champignon lichénique, des algues sont jetées isolées sur une roche stérile, elles végètent, se dessèchent, meurent ; quand elles tombent en un même point, elles s'associent et vivent. L'algue, enveloppée j)ar les filaments du champignon, conserve son eau, c'est-à-dire sa vie : elle travaille. Grâce à sa l'onction chlorophyllienne, elle transforme en composés organiques, c'est-à-dire assimilables, les sels que lui fournissent la roche, l'air, les filaments fongiques qui l'enserrent; le champignon les lui demande et se développe. Les naturalistes ont nommé » symbiose -> cette association (|ui donne la vie à deux individus impuissants à vivre par eux-mêmes ilans les conditions où ils se trouvent. Ils ont considéré ce processus comme un de ceux qui méritent le mieux d'attirer l'attention : ils. ont décrit la vie svmbiotique des champignons et des protonèmes de mousses, des champignons nivcorhizes et des orchidées, des mycorhizes encore et des racines de chêne, d'aulne, de châtaignier. Puis, en descendant vers les élé- ments les plus simples, ils ont vu l'association des infusoires et des zoocldorelles, ces algues unicellulaires (|ui parsèment de leurs points verts le protoplasme des infusoires. En allant plus loin encore, ils ont prouvé l'existence des ferments syndjiotes, associa- tions de levures et de bactéries comme dans le képhir, dans le koumiss : la bactérie créant l'acide lactique, c'est-à-dire un agent toxique pour les germes putréfiants, pour l'acide acétique qui gêne- rait la parfaite multiplication des levures; la levure, favorisant le développement de la bactérie. Les naturalistes ont étudié les anomalies de cette symbiose et décrit, à côté de la vraie symbiose ou sijinhiose li(innoni(iiie^ une sym- biose disharnionique dans laquelle un des associés nuit à l'autre et devient un parasite. Assurément, la mère peut vivre ^ans le fœtus et, à cet égard, son association avec celui-ci diffère de celles f[ue je viens d'indiquer. Mais quel autre mot que celui de symbiose harmonique peut s'appliquer à une vie commune dans laquelle le fœtus peut se développer dans l'organisme maternel sans nuire à celui-ci? J'ajouterai (pi'il n'est vraiment pas d'autres termes que celui de <( symbiose harmonique homogène » (pii puisse caracté- riser l'association de la mère et du fci'lus. Il senil)le même que BAR. Piithologic obstétricale. — II.