Leçons de pathologie obstétricale / Paul Bar.

  • Bar, Paul, 1853-
Date:
1900-1907
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Credit: Leçons de pathologie obstétricale / Paul Bar. Source: Wellcome Collection.

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    LE CARBONE La femme enceinte, ai-rivèe à la fin de la grossesse, élimine un poids de carbone légèrement inférieur à la normale (p. ySo). C C Après vous avoir indiqué les variations des coeffieients -4,, Az' Az^ ^ 7^4)7 j*^ vous ai monlrë que si le poids absolu du carbone urinaire diminuait, son poids relatif par rappoi t à celui de l'azote, est souvent accru, et j'ai conclu que Vaccroissement relatif du carbone paraissait dû a une augmentation des matières ternaires (p. 764). J'ai étudié ces matières ternaires considérées en bloc (pp. 764-768) et plus spécialement le sucre, la graisse, l'acétone. Je vous ai d'abord montré (p. 773 à 796) que le pouvoir glyco- lytique est abaissé et que le sucre a])paraît dans l'urine chez les primipares dans une proportion de 10 p. 100 environ, chez les multipares dans une proportion de 3o p. 100 environ (p. 797). Le plus souvent le sucre urinaire est le glycose; parlbis on trouve du lactose (p. 799). La présence de ce do-nier sucre est subor- donnée à l'activité mammaire (p. 799). J'ai donné les raisons qui autorisent à penser que le fœtus demande à la mère la graisse qu'il fixe et j'ai enfin admis qu'il existe une corrélation entre l'hyperglycémie gravidique chez la mère et la présence d'une grande quantité de graisse chez le fœtus (p. 801). J'ai formulé les conclusions suivantes (p. 820) : La glycémie gravidique est en rapport as'cc la ghjcogénèse fcetale et indirectement avec le développement de la graisse citez le fœtus. Quand cette glycémie reste proportionnée au j)ouvoir d'absorption du fœtus., il n'y a pas de glycosurie chez la mère. Quand il y a hyperglycémie, le premier résultat est une exagération de V a dipose fœtale : V enfant nait gros et gras. Quand, pour une cause quelcojKjue (exagération de la glycémie, souffrance du fétus, etc.), la dérivation placentaire est insuffisante, la glycosurie apparaît si le glycose flottant, pour ainsi dire., ne trouve pas son emploi. J'ai terminé (p. 821) en vous indiquant la fréquence d'une acéto- nurie légère chez la femme enceinte, bien portante, alors même que l'enfant n'est pas mort.