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Credit: Leçons de pathologie obstétricale / Paul Bar. Source: Wellcome Collection.
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![cliemeiit d'une i'emme seniljlaut impossi])le, on pûl éviter de recoiirii' aux crochets et avoir un enfant vivant. On s'était adressé à l'opé- ration eésarieirne. A qui remonte la première tentative d'aceonehement césarien ? A Jacques Nufer (i), le cliàtreur de porcs de Siegershensen ? A quelqu'un de ces chirurgiens errants, comme cehii dont parle DoNAT (2) ? On ne le sait. Il est vraisemblal)le que, de-ci de-là, dans des accouchements lents, alors (jue les femmes se désespéraient, des matrones faisaient appel à quelque chirurgien réputé hardi et heureux. Celui-ci arri- vait; de diagnostic, il n'en faisait guère : que la femme lut une multipare qui eût accouché phisieui's fois sjiontanément (comme Elisabeth Alespacii, femnu' de J. XrrER (i5o()); comme r()péré< (i594j dont Primerose (.)) nous a laisse riiisloirc , il lui i]iij)ortait |)eu. Sans se soucier de l'état normal ou \ icié du bassin, (ju'il ]ie savait pas reconnaître, il pratiquait la section césarienne. La mort de la femme était généralement le résultat de l'inter- vention. Aussi ne devons-nous pas être étonnés que Paré (jui, sans aucun doute, connaissait ces faits malheureux, ait condamné nettement l'opération césarienne faite sur le vivant. Cependant les rares succès (djienus après de send)lab]es opéra- tions devaient frapper vivement les esprits, tant ])ar les conditions dans lesquelles les interventions étaient souvent ])ratiquées, que par les amplihcations apportées par l'imagination populaire à la relation de tels faits. Aussi l'accouchement césarien ne cessa-t-il d'être pratiqué pendant la seconde moitié du seizième siècle. Plus et mieux que tout autre, PiOUsset, lithotomiste habile, v eut recours. Il publia, en i58i, dans son célèbre traité de V/I/js/érolon/o- tokie{\)^ les résultats qu'il avait obtenus. Lisez ce livre si personnel, et vous constaterez vite que son auteur ]ie s'ap|)li(piait guère à re- chercher si l'obstacle à l'accouchement provenait d'angustie [)elvienne et, encoi'e nioins, à reconnaître le degré de celle-ci. Comment l'cùt- il })u faire .' Les coirnaissaïu-es anatomiques sur les viciations pel- viennes n'étaient-elles pas, alors, presque nulles? En effet, Berexgario, de Carpi [0) ne s'était occujh', dans ses (1) Jacquks Nui-kr. In Roussel n Do riiysléi'dloiuntokir l^dilimi do Bauliiri, ii,S8. (2) DoxAT. De medioà historià libri, VI, opus vurià lectioiie reroi'liiiii, Maiituiie, ij8G. (3) Primerosf.. De mulierum morbis et sympfomatibus libr, quiiique, Rotterdam, iG.V). (4) Frajjçois Rousset. Traité nouveau de rhystcrofomotolcie ou cnrantenieiit cœsarioii. Paris, Au cheval volant, ifiSi. (5) Berf.kgahio. Commeiitaria cum amplissiniis addltioiilbus super anatouiiaiii Miiiidiiii Tina cum fexta ejusdeni, etc., BononijE, ijai.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21460656_0019.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)