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Credit: Leçons de pathologie obstétricale / Paul Bar. Source: Wellcome Collection.
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![l£/?.s/O.V ET l'ORCEI'S AU AI//' SIÈCLE mais ils iriivoiciil ((ue tles notions vagues sur la ibrino cl les ilinien- sions ilu ])assin, cl la pelviméti-ie sur le vivant leur était inconnue. Il semble <|ue tonte leur attention ait été attirc'c sur le perfection- nement de la tci'lmique opératoire. ()ue devinrent, entre leurs mains, les deux méthodes opératoires qui se partageaient la faveur des aci'oucheurs à la lin du seizième siècle ? Le mouvement ci-éé j)ar Rousset ne s'étendit guère, et si Topé- ration césarienne ne cessa (Tètre pratiquée, elh.^ resta une opé- ration de grande exception : je ne vois guère, à celte éjxjcpie, que Jean Ruleau (i) qui s'en soit montré partisan artlent. Tous les ell'orts des maili-cs d'alors tendirent à pcricclionner la technique des opérations (pii permettaient de leimincr raccouche- ment par les voies naturelles. L embryotomie, faite avec les ci-ociiels, ne pouvait èire (ju'iine opération aveugle et dangereuse: M\i iuceau, Peu, Paul Pohtal en réduisirent l'usage. Ils s'altacliereni a anudiorer la version jxxlalique et à en étudier les indications. Ils la tirent dans le cas cU' rétrécis- sement du bassin : mais, ignorants, sauf Portal, de la pelvimétrie, ils y avaient rec(jurs un peu au hasaid ; ils ne pouvaient préciser les limites au delà desquelles la version devenait une mauvaise opération. y Les dangers inhérents à l'emph^i des crochets, les insuccès de la section césarienne, l'inlidélité de la version, tout concourait à faire accueillir avec faveui* les movens nouveaux qui per- mettraient d'extraire, sans le blesser, un fœtus retenu dans le bassin. C'est à ce moment que Chambeulen proposa le foiceps. Avec quelle assurance il le présenta comme capable de permettre l'ex- traction des enfants se présenlani |)ar la tète, si diflicile (pie l'ut l'accouchement ! vous le savez. Vous savez aussi le lésultat de l'ap- plication qu'il fit de son instrument sur une femme rachiticpie fpu' M\LRiCE\u lui avait demandé d'accoucher. L'expérience ne semblait pas favorable au nouvel inslruinent. 11 était réservé aux accoucheurs du dix-luiitième siècle d'en tirer parti. L'oi'uvre des accoucheurs des seizième et dix-sej)tieme siècle a été, en somme, de nous mettre en possession de nos méthodes (i) RuLiiAU. Traité de l'opération césarienne et des aceourhemenls dillieiles et laboi'ieux, Paris, 1704.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21460656_0021.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)