Volume 1
Dictionnaire de thérapeutique, de matière médicale, de pharmacologie, de toxicologie et des eaux minérales / par Dujardin-Beaumetz ; avec la collab. de MM. Debierre[and others] ; Dr G. Bardet, secrétaire de la rédaction.
- Dujardin-Beaumetz, 1833-1895.
- Date:
- 1883-1895
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Credit: Dictionnaire de thérapeutique, de matière médicale, de pharmacologie, de toxicologie et des eaux minérales / par Dujardin-Beaumetz ; avec la collab. de MM. Debierre[and others] ; Dr G. Bardet, secrétaire de la rédaction. Source: Wellcome Collection.
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![ABSiiVTiiE (Petite). Voy. Absinthe pontique. ABi^iiVTiiK i*OATiçi'K. Celte cspèce, coiiiiue niissî sous le nom de Petite Absinthe ou Absinthe romaine, est l’Artm/.s/V< pontica L. Elle est indigène des ré- gions incultes de la Hongrie, de l’Italie, de la Uou- nianie, etc. On la cultive dans nos jardins connue la Grande Absinthe. De sa souche vivace s’élèvent de noni- hreux rameaux dressés, hauls de dO à 40 ccnlirnètres,à feuilles très petites, divisées eu de nombreux lobes linéaires, cotonneuses seulemeni en dessous. Les ra- meaux portent à leur sommet de très petits capitules globuleux et penchés. Son odeur est plus forte, mais plus agréable (jue celle de la Gi'andc .\bsintbe. Sa saveur est moins amère. Elle se distingue encore de la Grande Absinthe jiar ses feuilles petites et à lobes très étroits, et de rAbsintlic maritime par ses feuilles cotonneuses sur une seule face, tandis (|ue celles de l’Alisintbe ma- ritime le sont sur les deux, et par l’odeur de mélisse de cette dernière. On emploie l'.Vhsinlbe pon(i([iie aux mêmes usages que la Grande Absinthe. On la reni()lacc souvent elle- même par d’autres espèces d'Aiiemisia, notamment par les A. gallica W., aragonensis Lam, cærnlescens L., etc. ab^iatiie; BO.u.ii.Aic. Voy. Absinthe pontique. ABSiATiiB suissK. Noiii Vulgaire de VArtemisia rupestris. La liijueur que les li()uoristes désignonl sous le nom d’absinthe suisse, est fabricpiéi* avec VArtemisia ru- pestris, et non avec VArtemisia maritinia (voy. Génépi des boches). AB^lATiiiA'Ei. Principe résinoïde, à saveur amèi'e, à odeur aromatique d’absinthe relire de l’extrait alcoo- li((ue d’absinthe. On le connaît encore sous le nom d’amer d’absinthe. (Voy. Absinthe.) .«.B^OBB.AAT^ (iMédicamenIs). On ne [leiil jiliis au- jourd’hui conserver en thérapeutique la classe des médicamenls absorbants, parmi lesquels on rangeail, par exenqde, à côté l’un de l’autre la charpie et le fer ou la magnésie. Cette dénomination a survécu jus({u’à nos jours; elle vient de la théorie de Van-llelmonit qui attribuait les maladies à des substances âcres qu’il fallait absorber jiour guérir le malade. Cette absorption se faisait aussi bien dans l’emploi do la charpie, en cas de plaie, (|ue dans l’usage de la magnésie, dans le cas de dyspejisie acescente; dans les deux cas, les li(|uid(‘s âcres, causes de tout le mal, étaient absorbés. .Vujonrd’bui ipie le mode d’action des médicaments est mieux connu, il n’y a plus lieu de conserver c('tle classe vague des médicamenls absorbants. Ou si l’on veut con- server celle dmiominalion, il ne huit consideri'r ([ue les corps chargés véritablement d'absorber les li(|uides et les gaz sans iju’il y ait intervention de réaction ebi- mi(pie, tels sont la charpie, l’amadou,le son, la sciure de Ikus, I('s poudres inertes,ipii absorbent les li(piides,el le charbon qui absorini les gaz lorsqu’ils se Ironvent dans certaines conditions pliysiipies. (Voy. Ciiabbon, Ma- gnésie, etc.) ABWTi'iB^ii'iAT.s (Médicaments). L’anc,ienne méde- cine dénommait ainsi toute une classe de médicaments propres à dissoudre et à enlever les matières grasses qui peuvent se trouver à la surface des )iarlies. Cette classe ne contenait guère que les matières savonneuses. On devrait y joindre aujourd’hui les éthers, les bydro- I cai’bures et tous les corps capables de dégraisser la peau ; mais ce mot est inusité aussi bien que le terme abluant. I ABSTIAKACE. Voy. ALIMENTATION et DIÉTE. .VBsrs. Nom égyptien du Cassia Absns Iv. dont les graines sont employées par les Egyptiens dans les mala- dies des yeux sous le nom de Chichim, Cishoné, Tche- chnm, etc. (Jn les pulvérise et on mélange leur poudre avec une égale quantité de sucre, puis ou introduit celte pré]iaralion sons les paupières. Le Cassia Absns est une jictile plante de la famille des Légumineuses Cæsal- ]uniées, indigène di^ l’Inde, de rintérieiir de l’Afri- que, etc., cultivée en Egypte. (Coli.adon, Histoire natu- relle et médicale des Casses, ii. 7.S.) .\BI'TA AMABA. Voy. PaREIBA DbAVA .IAUNE. .IBCTA BlFKSrKA!»*. Vov. P.VBEIBA IllUVA BLANC. ABEi’Tii.OA. Les Abat itou sont des plantes de la famille des Malvacées dont ([uelques espèces et ]iarticu- lièrement VAbutilon indicnmG. Don.,!’.!, anier'icanuni SwEET, etc., jouissent de quelques propriétés médici- nales. On emploie dans l’Inde et en Amérique leurs feuilles à la |)réparalion de cataplasmes et de décoctions émollientes, en remplacement des feuilles de Mauves. Dans l’Inde les graines de VAbutilon indicuni vendues dans les bazars sous le nom de Bulbij passent pour être aplirodisiaipies. Elles sont simplement imicilagineuses. (Pharni. journ., LS7ti-77, p. 977.) ABATi'A. Nom brésilien de la racine du Chododea- dron tonientosum litnz et Pav., qui fournil la Uacine de Pareira Brava (voy. ce mol). .IBITI't^ l'AIIA BIC VA«'A. Voy. PABEIBA llBAVA BLANC. ABMC'i.i. Genre de jdantes de la famille des Légu- mineuses Mimosées dont jdiisienrs espèces fournissent des produits utiles à la médecine. Nous décrirons les es)ièces à piaqios de chacun de ces |u’oduits. (Voy. Ca- chou, ABABIQUE (GOMAIE), .MoUSENNA.) ATACBA. Voy. Ababin. .\4'A.i4»r A Boi<i<. Nom vulgaire du Sudetenia dfa- hogoni, plante de la famille des Méliacées, indigène d’Haïti et de Honduras, dont le liois a été jailis employé en médecine comme loni((ue et fébifruge, mais ne sert anjonrd’bui ([ue dans l’ébénisterie. On le connaît en- core sous le nom di^ Mahogon. Il n’est pas plus ulib' (|uc d’antres espèces dii Swietenia égalmneol. employées en médecine dans (pielipies pays. (Voy. Swietenia.) .AtLt.iOi' (Gomme d’). Goninu' |irodnile par l'.Imi- rardinm occidentale, plante de la famille des Téré- binthacées. La gomme d’acajon est janiiàire, souvent remplie de Imlles d’air, à rellets irisés. Elle ii’esl (|ue peu soluble dans l’eaii, ce qui la rend pim utile; quand](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2490613x_0001_0025.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)