Volume 1
Dictionnaire de thérapeutique, de matière médicale, de pharmacologie, de toxicologie et des eaux minérales / par Dujardin-Beaumetz ; avec la collab. de MM. Debierre[and others] ; Dr G. Bardet, secrétaire de la rédaction.
- Dujardin-Beaumetz, 1833-1895.
- Date:
- 1883-1895
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Credit: Dictionnaire de thérapeutique, de matière médicale, de pharmacologie, de toxicologie et des eaux minérales / par Dujardin-Beaumetz ; avec la collab. de MM. Debierre[and others] ; Dr G. Bardet, secrétaire de la rédaction. Source: Wellcome Collection.
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![on la maslique, clic s’aüaclie aux dents. Sa solution j a(jucusc n’est précipitée ni par le borax ni par le sul- fate de fer. Tronisdorlf la considère connue formée par un mélange de gomme ordinaire et de bassorine. On a donné aussi le nom de gomme d’acajou à une autre gomme produite par le Swieteitia Maliogoni (voy. ce mot). Af.ijoi; Nom allemand d’un produit gom- meux fourni par le Swietenia Mahogoui (voy. ce mot) de la famille des Méliacées. On donne aussi en allemand ce nom à un produit de même oi'dre fourni par plusieurs jdantes de la famille des 'l’érébintbacées, l’.4 occidentale, l’A. huDiile et l’A. nanum. (Voy. Acajou [Gomme d’].) At'Ajoi' (Pomme d’). Nom vulgaire du fruit de VAiiacardium occidentale L., plante de la famille des Térébinlbacées, très cultivée dans les Indes orientales et occidentales. Ce fruit est formé d’un pédoncule piri- forme, gros comme un œuf ou davantage, coloré en jaune vif, très charnu et riche eu un suc acide, un peu astringent, très rafraîcliissanl. Ün prépare avec ce suc, (Ml y ajoutant du sucre et de l’eau, et de l’cau-de-vic ou du rhum, une boisson d’une saveur très agréable fort estimée dans les pays chauds. On l’emploie aussi à la préparation d’une boisson alcoolique et à celle d’un vinaigre d’anacarde. I.’cxtrémité renllée du jiédoncule porto un fruit réni- forme, de la grosseur d’une fève, contenant une graine comestible. Le péricarpe est limité par un épicarpe cl un cmlocarpc minces et durs ; le mésocarjje est spon- gieux et l'icbe en une huile essentielle très âcre, caus- ti(|uc, capable de déterminer la rougeur de la peau et une irritation (jui j)cut aller jusqu’à la vésication si la ]>eau est mince. Sur les mu(iueuses il détermine très rapidement la vésication, ün jiourrait em|)loyer ce li- ()uide comme succédané du Croton liglium. Stœdelcr en a extrait une résine (|ui parait être tin mélange d’a- ride anacardi(pic, de cardol et de (p(ebjucs autres sub- stances. A«'Aivi»iii': {Acalgpha L.). Genre de plantes île la famille des Euphorliiacées, dont (|uclques espèces origi- naires de rinde sont employées dans ce pays. Ün fait surtout usage en médecine, avec ([uelques succès, de VAcalgpha indica ou Cnpanieni du Malabar. \!Acalgpha indica L. (voy. Wicirr, Icônes, III, lab. 877) est une plante annuelle indigène de toutes les parties de l’Inde et commune dans les jardins de ce pays. La tige, atteint environ un mètre de haut; elle est arrondie, lisse, ramifiée. Les feuilles sont alternes, pé- tiolées, ovales-cordées, trinervées, lisses, à bords dé- coupés en petites dents de scie. L(' pétiole est aussi long (|tie le limbe et accompagné de deux petites stipules su- bulées. Les llcurs sont unies, les mâles et les femelles étant réunies sur des épis axillaires pédonculés, dressés, aussi longs ((uc les feuilles, et couronnés par un prolon- gement de l’axe en forme de croix. Les Heurs mâles occupent en grand nombre la j)ortiou supérieure de l’é|)i; elle sont formées d’un calice à (piatre folioles cordé(>s, unies par la base, disposéi^s en lu'élloraison valvaire dans le l)outon et di; nombreuses étamines très petites, libres, à anibéres triloculaircs. Les Heurs fe- melles sont moins nombreuses, insérées à la base de l’épi ; elles sont enfermés dans des involucres cupuli- forines, ouverts sur la face interne, dentés, et contenant de deux à quatre Heurs. Le calice de ces dernières est tripartite; l’ovaire est triloculaire à loges unisessiles j Le fruit est une cajtsiile formée de trois coijues. ün emploie dans l’Inde le jus des feuilles comme suc- I cédané de ripécacuanba, particuliérement chez les en- fants. Ün exiirime les feuilles pour en extraire le jus et ] l’on administre celui-ci à la dose d’une cuiller à thé s’il [ s’agit d’un enfant. L’action vomitive est très prompte. Go médicament produit aussi une action dépressive mariiuéc et augmente beaucoup les sécrétions bron- (diicpu's. Pour ce motif, on le recommande contre les bronchites des enfants. La racine possède une action purgative manifeste. En résumé VAcalgpha indica constitue un excellent succédané ib; l’ipécacuanba, et })Ourrait peut-être même à certains égards le rem- placer avec avantage. (Voy. Pharm. of India, 18G8, p. 205.) VAcalgpha hispida Rur.m. (Flor. ind-, 303, tab. 61, lig. L) est également usité dans la médecine indienne, mais ne ligure pas comme la précédente dans la Phar- macopée ofliciellc de ce pays. Les Heurs sont considérées comme un spécifique des alfections diarrhéiques. .\€.iATiiE. \’Acanlhus mollis L., ou Acanlhe, Branc-ursine, Branche nrsine, Inersine, autrefois em- ployée en médecine, est une plante de la famille des .Vcantbacées très fréquemment cultivée dans nos jardins comme plante d’ornementation à cause de ses feuilles ([ui sont d’un beau vert foncé; lisses, très grandes, portées par une souche souterraine et disposées en une grande rosette à la base des rameaux aériens Horifères. Les feuilles sont émollientes à la base et peuvent ser- vir à la préparation de cataplasmes, comme celles de la Mauve, mais elles sont moins actives. La souche est également émolliente. .nOEEIS. Voy. .VCA.NTIIE. ac'.vvvekia. Nom donné à (k'vlaii à VOphioj'glum serpentuni L. Petit arbuste de la famille des Apocy- nacées. La racine est douée d’une amertume très )»ro- noiicée; les indigènes l’emploient contre la morsure des serpents venimeux, il est probable ipie cette racine pourrait être employée d’une façon plus utile, mais elle n’a été l’objet d’aucune étude sérieuse. .vt'EiTE «E -V.MiC'EY. Soi'tc d’iiuilc essentielle produite par un arbre encore inconnu des environs de lîogota. G)n prétend que cet arbre en contient une si grande (piantité qu’il suffit de couper une de ses bran- ches jioiir en recueillir un litre en ipielques minutes. At’EiTE i»E WEi.. Médicament piquilaire, employé dans l’,\méri([ue espagnole contre la scrofule; il parait i[u il est préparé à l’aide de diverses .Vignes marines riches en iode. .vCEit. Voy. Eti.viii.E. ' .vcEKiiA. Ville très ancienne de la terre de Labour qui a un jiassé historique très intéressant. Elle fut dé- truite jiar Annibal et plus tard jouit sous les lloniains d’un certain degré de prospérité dont on voit encore les restes dans les ruines d’anciens élablissenieiits. Plus tard toutes ces installations disparurent, l’eau coula](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2490613x_0001_0026.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)