Volume 1
Dictionnaire de thérapeutique, de matière médicale, de pharmacologie, de toxicologie et des eaux minérales / par Dujardin-Beaumetz ; avec la collab. de MM. Debierre[and others] ; Dr G. Bardet, secrétaire de la rédaction.
- Dujardin-Beaumetz, 1833-1895.
- Date:
- 1883-1895
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Credit: Dictionnaire de thérapeutique, de matière médicale, de pharmacologie, de toxicologie et des eaux minérales / par Dujardin-Beaumetz ; avec la collab. de MM. Debierre[and others] ; Dr G. Bardet, secrétaire de la rédaction. Source: Wellcome Collection.
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![on lil)orté et forma des marécages. Acerra est excessive- | ment riche en sources minérales, et dans un seul en- droit on en trouve pins de trente, à peu près toutes j froides. Les trois plus connues sont : San Giuseppe a suessola, chlorurée sodique sulfureuse; la source de/ Rivello à |)eu près de même nature que la |)récé- dento; la source délia Cercola qui serait ferrugineuse d’après le docteur Caporale quoique cela ne semhie pas résulter de l’analyse incomplète de La l’ira. Lu somme ces trois sources ditfèrent foid jieu de composition. 11 n’y a pas d’installation, chaque année on construit des baraques en hois pour les habitants de la contrée qui viennent en foule. Depuis |)eu d’an- nées, on a aussi élevé un local en hois qui contient une piscine et des baignoires. Acerra est sur la ligne de Home à Naples, à 15 hil. de Caserte. (Voy. C.vporai.e, Kcsullamcnli stalisrico-clinici dei bagni di suessola, IXtlI. — Belle aci/ue rnincrali campane. — Annuario délia provincia di terra di La- voro.) A<'KTATKS. On connait îles acétates neutres, acidi's ou hasiijues. Les jilus employés en médecine sont les sels neuti'es (acétates de sodium, de potas- sium, d’ammonium, etc.). I/cxtrait de Satmaie est un acétate basique de jilomh. Les acétates sont jiresque tous solubles dans l’eau et dans l’alcool, ]ilusieurs, )iartieiilièrement ceux di* potassium et d’ammonium, sont très déliquescents, l.es acétates de mercure et d’argent sont les seuls qui soient peu ou point solubles, l’i'esqiie tous ont l’odeur caractéristique d’acide acétii[ue. L’acétate d’ammonium est un sel blanc, mais celui que l’on emploie dans les pharmacies, sons le nom d’es- prit de Mindererus, est une solution concentri'e. Il ne doit donc être employé que comme médicament liquide. Les sels se préparent en traitant directenu'iit les bases on les carbonates par l’acide acéliqm\ Ils sont tous décomposables au rouge, et dans cer- tains cas particuliers, notamment pom- l’acétate de (diaux, il se forme de l’acétone et un carbonate. L’acide sulfurique les décompose en mettant l’aedde acéti((ue en liberté. Ldiaulfés avec cet acide en pi'ésence d(i I alcool, ils donnent de l’étber acéliipie. Le chlorure ferriipie donne dans les solutions d’acé- tate une coloration rouge foncé. Le nitrate d’argent donne un |irécipifé blanc dans les solutions un peu riches en acétate, ce précipité est soluble à (diaud. La réaction caractérisli(|ue est celle (|ue donne l’a- zotate mercureux, il se produit un précipité blanc d(‘- coniposable par la chaleur avec production de mer- cure métallique. L’action pbysiologiipie des acétates est double. Ils agissent à la fois par l’acide ou par la bas(U I^es acé- tates a métal actit, seulement à hante dose, potassium ou sodium, agissent surtout par l’aciib'. Au contraiia', l’action do la base domine dans l’cuuidoi des acétates à métal très actif, plomb, mercure, etc. L histoire physiologique des acétates a donc sa place aux articles : AcitiE acétkjue, I’i.o.mü, Meiiceuk, .\u- OE.NT, etc. (Voy. ces mots.) (Acide). C'iiîmje. Formule atomi(|ue, C2|I'‘0-=C'-1F0,0II ou hydrate d’étlijile. Etal naturel. L’acide acétique se rencontre soit à l’état libre, soit à l’état de combinaison. Libre, il con- stitue le produit le plus important de l’oxydation des liquides alcooliques. C’est aussi l’un des produits les jdus constants (le la décomposition des matières orga- niques sous l’influence de la chaleur, des acides et des alcalis. Combiné, surtout avec la potasse, il se trouve en quantités notables dans la 'sève des végétaux ter- restres. C’était la source à laquelle l’industrie s’appro- visionnait de carbonate de potasse, dû à l’incinération de ces végétaux, avant la (b'couverte des gisements potassiques de Stassfiirt. La thérapeutique l’emploie sous les différentes formes de vinaigre : vinaigre distillé, vinaigre radical, acide pyroligneux, et enfin acide acéli(|n(( |inr. Son origine est multiple, car on l’emju'uute soit indirectement aux matières sucrées, soit clireclement aux substances alcooliijues, soit enfin aux substances végétales. Toutes les matières sucrées se dédoublent sous l’in- lluence d’un ferment spécial, la levure de bière (Sac- cliai'omiices Cerevisiœ), en alcool, acide carbonique et en )(roduits secondaires, glycérine et acide succini(jue. Parmi ces matières les unes fermentent directement; ce sont celles dont la formule est C'^ID-O*’, la glucose, la lévulose, la maltose; b's autres doivent s’hydrater préainblement sous rinlluenee des acides, de l’eau, de la levure, tu? sont les sucres de la formule C*-ll--Ü'‘, saccliarose, mélilose, et les matières non sucrées, mais bydrocarbonées également, l’amidou, la gomme, la dex- Iriue, etc. 100 jiarlies de saccharose nu 105,2(! de glucose donnent : AlronI G1. I I , Acitlt' rjirl)onif|iic 41).3^ j Aciiio siu’ciiiii|in' 0.07 l Movomiig. filvpt'Tiiic 3.10 ( r.Hliil(L';e 1.00/ 10.7.-20 L’alcool ainsi )irodiiil )teul à son tour donner nais- sance à de l’acide acétii|ue et de l’eau lors(|u’on le nnU en présence de l’oxygène de l’air et d’un feiTiient spé- cial, le Mi/codernia vini, on mère de vinaigre. Le n’est pas, du reste, le seul corps ([ui, avec l’alcool, puisse pro- ' (luire de l’acide acéti([ne, car b' noir de platine et un I certain nombre de substances oxydantes sont dans le même cas. j On conçoit dès lors ([ue l’acide ac(‘li([ue ou le vinaigre ! juiisse être produit j)ar un grand nombre d(( snbslanca's. Pour obtenir ce dernier on s’adresse tanlc)t, comnu' en ,\ngleterre et en .Allemagne au moût de malt, tanl('û, comme en France, au cidre, au poiré et surtout au vin. 1 Le vinaigre ordinaire (vin aigre) est de l’acid(‘ acéli(iuc dilué (8 ou 1) jiour KK) d’(‘au) acconi|iagué d’al- cool, d’éllier acéti([ue, (|ui lui communi((uent une saveur jiarliculière, de glucose, de bitarlr.ile de [uitasse, etc. à la condition toutefois qu’il ait été fabriqm; avec du vin. Les conditions indispensables pour sa fabrication régulière sont: lo un li(|uide dans l('(juel la proportion d’alcool ne s’élèv(( pas à plus de Ht pour 10(1; une température moyenne de 'tlA à 35; IP la présence du Mgcodcrina. aceti (|ui doit servir au Iransporl de Foxy- gène; i enfin la présence dans b' li((uid(' ac(‘tiliabbi de matières albuminoïdes sans les(inelles le cryploganu! ne peut vivre ou se voit forcé d’emprunter ses aliments à l’alcool lui-même en le (hdruisant. Les conditions se trouvent réunies quand on emploie, comme dans le midi](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2490613x_0001_0027.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)