Développement des éléments du système nerveux cérébro-spinal : nerfs périphériques, moelle, couches corticales du cerveau et du cervelet / par William Vignal.
- Vignal, William.
- Date:
- 1889
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Credit: Développement des éléments du système nerveux cérébro-spinal : nerfs périphériques, moelle, couches corticales du cerveau et du cervelet / par William Vignal. Source: Wellcome Collection.
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![noyau, la cellule préseiile une plus grande épaisseur que dans les autres points; la subslancc — le protoplasma — qui la forme est presque homogène. Le diamètre longitu- dinal de ces cellules l’emporte de beaucoup sur leur dia- mètre transversal, et elles se distinguent surtout ]>ar ce caractère des cellules connectives ordinaires, qui existent en nombre relativement petit entre les libres formant le faisceau nerveux. Ces longues cellules plates viennent évidemment d’une transformation, qu’il est possible d(i voir s'etTectuer sur les embryons plus jeunes, des cellules connectives intra-fasci- culaircs; elles sont appliquées à la surface des petits fais- ceaux de fibrilles nerveuses, elles se modèlent sur eux, les envelop[>ent, et contractent avec eux une adhérence très intime ; puis lorsqu’elles ont complètement entouré les faisceaux de fibrilles, les bords de la substance qui les forme— leur protoplasma — se soudent à eux-mèmes. (ie phénomène indique que la^siibstance qui compose ces cel- lules est excessivement malléable, demi-molle et a une grande [ilasti ci té. Dans un mémoire que j’ai précédemment publié sur le développement des nerfs, je disais que si on dissocie des libres nerveuses d’un embryon de cet âge, après que le nerf a séjourné pendant vingt-quatre heures dans l’alcool au tiers ou dans le sérum iodé faible, il était impossible d’ob- tenir intactes et complètement isolées quelques-unes de ces cellules et f[u’on ne trouvait dans la préparation que des novaux entourés d’une masse irrégulière et déchiquetée de protoplasma; ce fait vient, il me semble, à l'appui de l’opi- nion que j’ai émise sur la mollesse du protoplasma de ces cellules; il prouve qu’elles ne sont pas capables de résister à la traction que la dissociation du faisceau uerveiix leur fait subir. .l’njoutais de plus que si on dissocie un nerf d’un embryon de cet âge dans une solution de nitrate d’ai*gent à 1 ]). 300 ou oOt), on ne voyait jamais, sur les libres nerveuses, des lignes noires indi(|uant un ciment intercellulairc interposé entre les deux bords de la cellule, comme on le voit si aisé- ment avec les cellules endothéliales. J’ai eu depuis l’occasion d’avoir quelques instants après](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28082175_0022.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)