Manuel du dentiste, à l'usage des examens, ou traité de chirurgie dentaire considérée sous les rapports anatomique, physiologique, hygiénique et pathologique / Par D.J. Goblin.
- Goblin, D. J.
- Date:
- 1827
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Credit: Manuel du dentiste, à l'usage des examens, ou traité de chirurgie dentaire considérée sous les rapports anatomique, physiologique, hygiénique et pathologique / Par D.J. Goblin. Source: Wellcome Collection.
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![artificielles à pivot. Comme la lime , d’après ce que ] ai dit ? produit parfois un agacement si insuppor- table qu’on est obligé de suspendre l’opération, on cautérise le nerf, ensuite on perfore et on ajuste la dent artificielle : mais si le malade souffre trop de l’action de la lime, alors on extrait la racine, et on place une dent artificielle, que l’on maintient au moyen de ligatures. De la perforation des racines. La perforation consiste à creuser suffisamment les racines qui doivent recevoir les pivots des dents artificielles. On se sert pour cela très souvent du foret \ mais cet instrument a le grand inconvénient de ne pouvoir pas être toujours placé convenable- ment dans l’endroit nécessaire, de ne pas creuser toujours également, et d’exposer à blesser la per- sonne que l’on opère, s’il venait à s’échapper de l’archet. Il e$t vrai qu’avec le foret on agit plus promptement - cependant il vaut mieux prendre du temps et opérer avec plus de sûreté. L’instrument le plus commode est l’écarrissoir, qui est une tige d acier dont l’extrémité, terminée en pointe, présente six cotés tranchans, de manière qu’il coupe dans tous les sens, soit qu’on le tourne de droite à gauche ou de gauche à droite. Pour perfo- rer une dent, il faut placer l’extrémité du foret ou de \](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b29291902_0228.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)