Flore de Théocrite. Et des bucoliques grecs / [Antoine Laurent Apollinaire Fée].

  • Antoine Laurent Apollinaire Fée
Date:
[1832]
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Credit: Flore de Théocrite. Et des bucoliques grecs / [Antoine Laurent Apollinaire Fée]. Source: Wellcome Collection.

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    développées, et sa tige ne s’élève pas au-delà de six pouces. Enfin cette plante ne nuit en aucune manière aux récoltes, et ne se trouve que très-rarement dans les moissons. Si l’on nous demande maintenant de pro- duire notre opinion, nous répondrons qu’il nous sem- ble infiniment plus probable qu’il faut chercher l’odyi'Xto^ dans le genre avena, et nous nous arrêterons à XAvena fatua, si connue des cultivateurs parles dégâts qu’elle cause dans les champs ensemencés de véritable avoine. AiyiXoxjq Theoph. Hist. Plant. YIII, 7 et9;Diosc. IV, i37. Àypto£po[/.o, Atticor. recent. Àypiocri<pwvapt ï) àyptoyevYipia, Græcor. recent. Avena fatua j Linn. Sp.pl. 118. La folle Avoine. AirinïPOI. Le Mélampyre des champs. 07ra xaXà 7ràvxa cpuovxi, Aiy iTrupoç, xal xvuÇa, xal £ÙojSt]<; {X£XiX£ia. Où naissent les meilleures plantes, l’œgipyrus, le cnyza et l’odorante mélitée. EtS. IV, v. 25. Théocrite est le seul auteur qui, à notre connais- sance, ait mentionné l’aiyCicupoç. Anguillara (p. i45) a décidé que c’était XOnonis antiquorum, le schoîiaste de Théocrite ayant dit, planta s p inos a, foliis latis lentis, glauca ; mais cela prouve seulement que le schoîiaste s’est trompé, ainsi que Schreber qui a adopté son opi- nion. Le poète range son alybrjpoç au nombre des meilleurs fourrages; et l’ononide des anciens, ar- mée de longues épines, ne peut plaire aux bestiaux ; aussi reste-t-elle intacte dans lès pâturages. D’ailleurs,