Flore de Théocrite. Et des bucoliques grecs / [Antoine Laurent Apollinaire Fée].
- Antoine Laurent Apollinaire Fée
- Date:
- [1832]
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Credit: Flore de Théocrite. Et des bucoliques grecs / [Antoine Laurent Apollinaire Fée]. Source: Wellcome Collection.
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![bien. Dans le langage poétique, la mauve est égale- ment déchue du rang qu’elle occupait autrefois ; et il en est de même de plusieurs autres plantes. Accueillerait- on un poète qui dirait, comme Moschus : Ha ! lorsque dans nos jardins, les mauves, le persil verdoyant et l’anet aux feuilles délicates périssent, le printemps suivant les voit renaître; mais , hélas ! nous qui sommes des êtres grands et forts, et qui avons la sagesse en partage, nous mourons pour toujours; le sein de la terre nous dévore, et nous dormons d’un sommeil qui n’a point de fin ? » Les plantes herbacées ont souvent une beauté de convention, et rarement leur utilité est telle qu’on ne puisse les remplacer par aucune autre. La détermination de la mauve n’étant point un objet de controverse, nous allons établir la concordance sy- nonymique de cette plante. Ma'Xayvi, Hom. Batrqch. 160; Hesiod. Oper.et die s, 41 ; Theoph. Hist. pi. 1,4; IV, 20; Arist. in Plutar. ; Mosch. loc. comm.\ Athen. Deip. II, 5s. Maloc/T] àypia, Nie and. Ther. 89; ejusd. Alepciph% 92, 486, etc. MaXoyv), Antiph. apud Athen. Il, 52. Ma'Xayvi zspcma, DlOSC. III, 144* Âypia [xo'Xoya vel p„olouya, Græc. recent. a (1). Attic. Malciche, Colum. de Re rust. X, 247; (1) De à[/.7reXoç, vigne, à cause de la ressemblance éloignée des feuilles de la mauve el de celles de la vigne.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b29344098_0094.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)