De la glycosurie : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de médecine et de médecine légale) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris / par V.A. Racle.
- Victor Alexandre Racle
- Date:
- 1863
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Credit: De la glycosurie : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de médecine et de médecine légale) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris / par V.A. Racle. Source: Wellcome Collection.
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![lité; les cinq autres étaient également d'une boniu; santé', à part quelque affection traumalique. Or, dans tous ces cas, l'analyse chimique montra la présence d'une sensible quantité do sucre. Deux fois seulement on n'eut avec la liqueur de Barreswil qu'un léger nuage jaunâtre peu signilicatif. Poursuivant ses recherches, M.Reynoso a constaté la présence du sucre dans les urines chez des malades dont la respiration était troublée, soit par une ma- ladie propre du poumon , soit par l'effet d'une autre affection qui jetait quelque trouble dans l'accomplissement normal de cette fonction. Ainsi, il a constaté la présence du sucre dans les urines des tuberculeux, et la quantité en était d'autant plus grande que la période de la maladie était plus avancée et que les phénomènes inflammatoires étaient moins intenses. Il en a trouvé dans la pleurésie, la bronchite chronique, l'asthme, etc. Dans le choléra, selon cet auteur, il doit y avoir du sucre dans les urines, car, d'après les ex])ériences de M. Rayer, le poumon ne fait dans cette maladie subir à l'air aucun ou presque aucun changement. La chose est probable, mais elle est à vérifier. Rappelons enfin que M. Reynoso a constaté directement que si Ton anesthésie un animal avec de l'éther, du chloroforme, si on lui fait respirer im gaz incapable d'entretenir la vie, très rapidement on observe du sucre dans les urines. Un grand nombre de praticiens ont vérifié les assertions de M. Reynoso , et nous n'avons pas appris qu'aucune recherche les ait jamais infirmées. F. — Glycosurie dans ses rapports avec les maladies CÉRÉBRALES. M. Claude Bernard écrivait en 1855, dans ses leçons de phy- siologie : « Dans un certain nombre d'expériences, quand on » pique sur la ligne médiane du plancber du quatrième ven- » tricule, exactement au milieu de l'espace compris entre les » origines des nerfs acoustiques et pneumogastriques, on produit » à la fois, l'exagération des deux sécrétions hépatique et rénale. » Si la piqûre atteint un peu plus haut, on ne produit très sou-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22270796_0057.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)